Loverdose

par Opium, le 4 juillet 2012
Bonjour Mado33.
Merci pour votre message qui m’a mis l’eau à la bouche... ("Miam !")
Votre analyse ets intéressante. On est quelques-uns à se plaindre des noms à rallonge de parfums cheaps qui tentent de "faire bien" avec les noms pompeux de leurs flankers à 1 euro de matières premières dans le flacon vendu 100 euros ("Very Trésor Midnight Irresistible Rose and Iris - Poison, Chérie - Récolte de Jasmin Spectaculaire d’Inde 2011 - Patchouli Effeuillé à la Main et Benjoin du Laos - Eau Formidable Extrême Délicate Summer Ensoleillé par l’Ylang 2012"). Mais, vous nous rappelez que le luxe, pour se distinguer du tout-venant (entendre par là, le "non-luxe") doit se créer une identité forte avec créations originales et noms en référence (alambiqués).
Cela a été très vrai des menus gastronomiques dont les noms s’étalaient, depuis des années, sur deux lignes et nécessitaient le temps d’une digestion pour leur lecture, mais, cela devient très vrai en pâtisserie, vous avez raison.
Mais, tout n’étant qu’un éternel recommencement, je parierais bien sur un retour, pour certains, à une certaine forme de simplicité, de modestie, de raffinement subtil.
On en discutait avec un ami lors de Noël dernier : Il devient très difficile de trouver une simple bûche de Noël de qualité au beurre, mais, toute simple. Cela doit être dû à ce que vous nous expliquez. Il faut être original, se démarquer, faire correspondre l’offre aux attentes des acheteurs/teuses. Donc, on propose des bûches plus légères (sans crème au beurre, cette "bombe" pour les hanches qui, en plus, ne fait plus assez raffiné), avec des structures plus complexes (un fond parliné, 37 couches toutes différentes pour justifier le prix de la chose finale).
Mais, je dois avouer que, parfois, en l’assumant, une vraie bonne bûche toute simple et bien grasse et sucrée, bah... j’adore ! Tout comme j’adore les mokas. (Re-"Miam !")
Mais, c’est probablement l’amateur de versions originales plutôt que de flankers, et l’appréciateur, parfois, de "parfums de la honte" qui fait le choix de les assumer (comme les Eaux calonées d’Issey, Brut 33 et son odeur de "papa", un peu cheap, collier autour du cou, mais, si originale encore aujourd’hui, et autres parfums de Cacharel), ce sont, donc, probablement, mes goûts hétéroclites qui doivent guider cette cohérence finalement pour l’appréciation à la fois de choses belles et complexes, mais, parfois aussi, de choses moins jolies peut-être, mais satisfaisantes et toutes simples.
Bon, sur ce, je vais descendre et me prendre un truc à la boulangerie, mais, ce ne sera pas un macaron avec composition et nom à rallonge, ni viennoiserie alambiquée créée pour ne pas faire viennoiserie. Peut-être un flan. Juste un flan. Nature.
Bon, j’arrête là mes digressions culinaires, mais, après tout, en parlant bouffe et sucre, on reste dans le thème initial je crois... ;-)
Merci pour votre commentaire.
Bonne journée Mado.
Opium
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