Scénario Utopiste

Encore une discussion à effet cathartique sur auparfum ! Après les humbles confessions des parfums de la honte, l’heure est au défoulement fielleux ! Comment résister ? Comme tout le monde l’a noté, le plus intéressant n’est pas tant ce qu’on veut jeter mais pourquoi on le jette. En ce qui me concerne il y a donc :
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 Ceux que je ne n’aime pas. C’est une question de goût certes, mais là où ça se corse c’est que je ne les supprimerais pas s’ils ne m’agressaient pas constamment où que j’aille. Donc selon ces 2 critères, je balance allègrement :
. Angel et Lolita Lempicka : Pour tous ces matins où l’air était irrespirable dans les salles de cours remplies de porteuses de Angel ET de Lolita Lempicka ET de l’Eau d’Issey. Mais pas seulement. Récemment une dame qui s’était versé un flacon de Angel sur la tête s’est assise à côté de moi dans le métro. J’ai eu bien du mal à lui rendre son sympathique sourire et pourtant Dieu sait que je m’efforce chaque jour de lutter contre les jugements hâtifs que les meilleurs d’entre nous ne peuvent s’empêcher d’avoir. Je n’écrirai donc pas les horribles pensées qu’elle m’a inspiré. :-)
. Coco mademoiselle et Miss Dior Chérie : Comme les deux premiers, ils sont beaucoup trop portés et dans tous les sens du terme (nombre d’adeptes impressionnant + elles l’aiment tellement qu’elles veulent que le monde entier en profite ; elles n’y arrivent malheureusement que trop bien).
Poulidors de cette catégories : Alien, Classique (JPG), Chloé, N°5, Poison et surtout toute sa descendance.
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 Ceux qui sont moins des parfums que des produits. Qualité ou pas, quand un produit vous démontre une fois de plus que "le parfum c’est sympa mais nous, on est là pour vendre et le marketting, ben, ça rapporte" (message subliminal régulièrement envoyé par Christian D. et Paco R. entre autres) ça ne donne pas envie d’aimer. Dans la catégorie "étude de marché" les winners sont :
. Lady Million (dsl mais pas de surprise) : Un par..duit qui sent la lessive en poudre et qui est vendu dans un encrin d’or et de diamant tout de même ! Je vois d’ici la naissance du best-seller : un type fait une petite blague en réu et un gros malin lui répond "tu rigoles mais ça pourrait marcher, c’est original, couillu, non mais sans rire, qui pourrait nous faire ça pour pas trop cher ?..."
. Flower bomb / Jimmy Choo / Aura / Nina / Scarlett / Délices, etc : Bonnet blanc / blanc bonnet, ils compteront pour un. (Flower bomb, mais quelle horreur)
Est-il besoin de citer ceux qui ont échappé au podium ?
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 Ceux qui méritent sûrement leur succès mais qui me laissent indifférente ou du moins dubitative.
. Féminité du bois : et oui ! Je ne lui trouve rien et ce n’est pas faute de bonne volonté. Il y a peu, j’aurais pu en dire autant de L’Heure Bleue, mais ça s’arrange comme quoi il y a de l’espoir.
. Flower : je crois que je ne suis pas la seule à l’éliminer, ouf ! Depuis le premier pschitt, c’est le désamour, ou plutôt l’inamour total et inexpliqué.
. The One et Amour : dans le genre pour-jolie-trentenaire-active-sure-d’elle-mais-sympa-à-qui-tout-réussi, je les ai en horreur. Tant de consensualité (Scarlett Bidule et Gisèle Machin choix fédérateurs s’il en est) c’est à mourir d’ennui (ou ça donne envie de taper selon les caractères).
Poulidors de cette catégorie : Femme, Trésor, Tocade, Ô, Allure, For Her, l’eau parfumée au thé vert.
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Je pourrais continuer avec ceux dont j’oublie régulièrement l’existence (Ange ou démon, Insolence (dsl Guerlinolâtres), Hypnose, Cinéma, Very irresistible, Burnerry Brit, Elle...) ; ceux que je n’ai pas pris la peine de sentir (boss orange, magnifique, ma dame, Black xs, Play...) ; les flankers les plus ridicules ; mais ce serait de la gourmandise !