Le patchouli multifacettes de Carine Roitfeld

par Petrichor, le 15 mars 2022
Je suis allé voir la photo. C’est gentiment aguicheur, et franchement je ne trouve pas ça mal. Plus je regarde la photo, et le côté assumé des collants violet, de la jupe en vinyle aubergine, du pull en cachemire parme... plus je dépasse la gentille provoc’ du pull relevé.
...du soutien-gorge en satin vieux rose, accordé au rouge à lèvre dans une teinte plus douce, ses beaux yeux bleu, et sa couleur de cheveux marron glacé. (Il y a aussi les fin talons aiguilles en cuir vernis noir, qui font un pont avec le fin mascara noir des yeux, et le fait que le camaïeu de violet répond à la peau révélée.) Bref, il y a beaucoup de virtuosité dans ces choix de vêtements, c’est un peu l’alpha et l’omega des matière, tant dans leur visuel que dans leur touché.
Et bien je la trouve bien cette photo ! Et cette femme est belle, et désirable, et a droit à des orgasmes. (Je suis homosexuel, je suis là un peu comme un végétarien invité à un barbecue). Je trouve bienvenu d’avoir davantage de représentation de femme de plus de 30 ans. Évidemment on n’est pas habitué, mais vivement qu’on s’habitue.
(Mon message est trop long). Évidemment je ne vois rien de méchant dans ton message, Adina.
Mon seuil de tolérance aux photos (autour du parfum) est assez haut, alors que je m’énerve très vite quand le texte est pompeux. Par exemple quand je lis "floral boisé" sans qu’on précise les bois, ça m’énerve. (Ici c’est du Dominique Ropion, ça sauve tout, j’irais sentir). Et à l’opposé des pyramides olfactives, la prose de Serge Lutens m’a toujours exaspéré. (C’est long, et je ne déchiffre jamais le jeu de correspondances avec le parfum. C’est volontairement cryptique). Grosso modo la langue de bois en parfumerie aspire très vite mon énergie, tandis qu’une photo est trop instantanée pour me fatiguer. On peut zapper une photo (bon... sauf quand elle est mise dans tous les abribus).
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