Auparfum

Patchouli Homme

par ERIC, le 12 mai 2013

bonjour á tous,

Ce patchouli porte aujourd’hui le nom de Patchouli intense. Je l’avais commandé l’année dernière en hiver, un peu à l’aveugle, en 30 ml suite à une ribambelle de touches parfumées qui avaient été la réponse de la maison Nicolaï à une demande d’échantillons. Ce fut le coup de foudre immédiat pour deux raisons : ce parfum me fait saliver, j’adore cet effet savon qui, comme les tanins d’un vin rouge qui a baigné un peu dans le chêne, actionne mécaniquement l’arrière de mon palais. Ensuite, sa tenue sur peau et surtout sur vêtement est irréprochable. J’ai toujours l’impression quand je le porte d’être au dessus d’un mortier en marbre et d’écraser consciencieusement au pilon baies roses (mais il n’y en a pas) et morceaux de savonette. Ce patchouli est un passager clandestin qui m’a trompé : je l’avais porté seulement en hiver, stupidement persuadé que sa puissance devait être domptée par un froid sec. Et puis un jour de petite chaleur, l’indonésien est sorti de sa cale, se rappelant ses jungles chaudes et humides. Le froid le terre, la chaleur humide le fait remonter et revivre...portez ce patchouli sans hésitation aucune quand le thermomètre monte et laissez le passer les frimas bien à l’abri dans sa joli bouteille sobre et son jus vert. En visitant plus tard le site auparfum (mais en visitais-je d’autres ?), je découvre votre coup de coeur, Jeanne, et je sautais de joie à la lecture de la concordance des vues du néophyte et de l’experte.

Et je vous dois une confidence, confidence que je veux poster sur ce Patchouli intense puisqu’il est à l’origine de ma petite grande aventure : il y a, chère Jeanne, des thérapeuthes qui s’ignorent, ou tout au moins des faiseuses de petits bonheurs qui se sous- estiment. Vous écrivez moins sur ce blog nous dites vous ? Libre à vous, mais je ne vous laisserez pas ralentir l’allure (c’est un marathonien qui vous parle) sans vous dire ce que je vous dois. Au delà de ce parfum qui nous a rapproché, sachez que la pertinence de vos propos, le style, le ton, la correction des écrits, l’humour, les références littéraires, culturelles... (ouais, ok, je ne suis pas instit pour rien, mais je m’accroche encore à certaines choses...) sont des choses en voie de perdition qui m’ont fait penser que tiens, voilà ici un espace de réflexion pour des passionnés de haute volée , accrochons nous-y.
Tout à commencé par l’éveil d’une passion sur les parfums, cela a continué (mais pourrait-il en être autrement lorsqu’on teste, porte, et compare les jus) à une reprise en main de son look, de ses vêtements (Ah ! Mais quelle tenue pour aujourd’hui avec ce parfum sans les traces du précedent ?) ,de son corps, de ses rapports aux autres. J’ai repris mes amours sportives trentenaires et cours les marathons que j’avais délaissés. Le 7 avril dernier, je ne sais pas ce qui m’a fait le plus plaisir, si c’était de faire le marathon de Paris ou de profiter de la montée du provincial que je suis pour aller sniffer chez Jovoy...c’est tout dire.
Bref, chère Jeanne, cher site, chers autres contributeurs, ce long post pour dire qu’une passion n’est pas toujours destructrice. Celle des parfums, parce qu’elle s’inscrit dans le jardin de la Beauté, est, bien au contraire constructive, équilibrante, restructurante, car elle oblige à une reprise en main de soi là où l’âge et la vie de famille ont parfois joué un peu les buldozers. Merci d’exister. Merci de me montrer que je ne dois pas m’interroger si je veux porter Mitsouko (clin d’oeil à Newyorker). Jeanne, ne ralentissez pas l’allure, vous devriez être remboursée par la Sécurité Sociale.
Très cordialement
Eric

PS ; Une autre vénération pour Balle de match de cette même maison Nicolaï : un pamplemousse très réaliste, sans un gramme de sucre. On a l’impression de mordre dans le fruit sorti du réfrigérateur un matin d’été au réveil. Je le trouve bien supèrieur à L’eau de pamplemousse rose des Colognes Hermès.
Et une mention spéciale pour le professionnalisme et la gentilesse toute en discrétion du vendeur de la boutique Nicolaï rue de Richelieu.

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