Mémoire d’une odeur
par Aberystwyth, le 4 octobre 2020
Parfum étonnant ! Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur, mais il est certain que j’ai beaucoup de plaisir à le porter.
En fait, Alberto Morillas a réussi un tour de force : inventer une odeur complètement nouvelle pour la parfumerie, mais qui a la caractéristique magique de n’être pas du tout incommodante.
Pour moi, la surprise vient de la texture. Si certains parfums sont de poudre, d’autres de vapeur, d’autres mielleux, celui-ci est étonnant car huileux. Mettre le nez au-dessus d’un flacon est presque un trompe-nez, à l’odeur on s’attendrait à une huile précieuse, non à un mélange alcoolisé. En fait, c’est probablement le parfum dans l’alcool le plus proche de l’odeur et du ressenti des parfums dans l’huile que je connaisse (je le mettrai avec Bohéa Bohème de Mona Di Orio).
Au final, un lancement qui aurait été remarqué et encensé s’il avait été fait par une marque de niche. Mais qu’il soi lancé par une marque mainstream, en plus par Gucci est une bonne nouvelle suffisante pour espérer le retour d’une parfumerie innovante, qui ose prendre des risques et sortir des sentiers battus. Ou au moins pour donner de la bonne humeur pendant quelques mois.
Votre réponse
à la une
Bon nez bon œil : la liste de Noël de dernière minute
À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
en ce moment
il y a 20 heures
Bonjour, Farnesiano. "Le Critique de parfum" (anonyme mais à mon avis un nez) écrit ça : "Hermès(…)
hier
Bonsoir, Je ne sais où placer mon intervention sur Barénia, le dernier Hermès sorti il y a(…)
Dernières critiques
Armonia - Anatole Lebreton
Nombre d’or de l’iris
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
il y a 18 heures
Certaines senteurs sont genrées, d’autres non ou moins. Dans la catégorie unisexe, un parfum(…)