Tanagra, la beauté hellénique de Maison Violet

par Adina76, le 16 mars 2021
Bonjour Jicky, bonjour à tous,
Merci pour votre réflexion. Je l’ai lue et relue avec intérêt. Vous défendez le point de vue du créateur, que nous pauvres hères ignorons. Je comprends votre dépit devant la réaction - la mienne notamment- de la consommatrice prosaïque qui en veut pour son argent alors que le parfumeur se réjouit de la beauté de sa création, fut-elle éphémère ... je comprends et en même temps, ne peux que constater que les deux points de vue ont leur mérite, la réalité des choses ne permettant hélas pas toujours de satisfaire les deux parties. Vous déplorez que pour pouvoir vendre un parfum, il faille sacrifier à la contrainte de la tenue, dut elle démolir in fine le travail du créateur et la beauté de son ouvrage. Votre colère est fort compréhensible mais c’est la quadrature du cercle, d’autant que les commanditaires de parfums (les marques) en veulent toujours plus pour leur argent, ce qui en retour ne va pas favorablement disposer l’acheteur si le parfum ne
"tient" pas. Comme réponses possibles, si tant est qu’elles le soient, il faudrait soit que le parfumeur renonce à proposer un parfum au commanditaire si ledit parfum est trop éphémère et le garde pour lui tant qu’il n’a pas trouvé le moyen élégant et joli d’assurer la tenue de sa formule. Ou bien il faudrait créer un nouveau type de parfum, purement artistique dirons nous, ce qui est une autre façon de se protéger contre le reproche d’une tenue trop éphémère. Je ne suis pas sûre que le marché existe pour ce type de parfum, mais peut-être que les événements tels que des expositions peuvent s’y prêter. Je me souviens avoir vu à la Fondation Saint Laurent une exposition consacrée à Jacques-Emile Blanche. L’air y était parfumé par une création de Francis Kurkdjian, spécialement conçue à cet effet. Sans même parler de la crise sanitaire actuelle qui a suspendu ce type d’événement, cela reste quand même un marché très restreint ...
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