Bottega Veneta Parco Palladiano, promenade dans un jardin vénitien
par Aberystwyth, le 27 juillet 2017
Je reviens enfin sur ces parfums !
IV m’a laissé un souvenir moins impérissable... Le fond de châtaigne est effectivement agréable et velouté, mais je le trouve moins réussi que le V.
Dans mon précédent commentaire sur le V, j’avais déploré sa tenue et son sillage... Il me semblait diaphane, et donc trop éphémère.
Est-ce ma peau ? Est-ce mon nez, qui trouve cette senteur tellement réussie et évidente qu’il l’oublie immédiatement ?
Toujours est-il que je l’ai fait essayé à plusieurs amis et membres de ma famille. Verdict : sans aucunement perdre son côté diaphane, il diffuse, loin, pendant des heures, et sans aucune interruption. C’est d’ailleurs un plaisir de croiser la personne qui le porte.
Comment ais-je pu critiquer sa tenue ? J’ai rarement croisé un parfum qui tienne et se répande aussi bien. Mais peut-être est-ce sa grande force : il se fait oublier par celui qui le porte, mais il se dévoile à ceux qui l’approchent, permettant au porteur de ne pas incommoder, ni d’être incommodé, tout en donnant excplicitement un message de raffinement ultime.
Attention donc à faire confiance au pouvoir de ce parfum, et de ne pas surcharger la dose ! Encore que, je pense que ça n’aurait rien de rédhibitoire, tant il est équilibré.
Pour finir, je dirais que ce parfum est joliment unisexe. Évoquant surtout un ruisseau de montagne par sa fraîcheur et son aromatisme (?? —vive les néologismes...), il ira bien sur une femme élégante. Mais il se trouve particulièrement à sa place sur un homme raffiné. Et il ne verse dans aucune caricature, ni de sucre, ni de boiquipik, ni de fraîcheur artificielle. Sa fraîcheur est en fait probablement une des plus belles que j’ai sentie (désolé M. Ellena...), elle est évocatrice, superbe.
Bref. Je l’aime.
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