Panorama

par Masako, le 22 juin 2015
Premier échantillon, premier post, première découverte sur peau des parfums verts qui ne font pas partie de mon univers olfactif de débutante et première prise de risque dans l’analyse et la perfectibilité du vocabulaire et des notes perçues.
Sitôt reçu, je pschitte mes poignets et avant-bras, une envolée verte se dégage, très acidulée entre herbe froissée, zestes et poivre moulu mais pas forcément si piquante si on raisonne en terme « wasabi ».
Très vite, ces notes disparaissent et j’en arrive à des notes végétales plus sobres.
Elles s’estompent à nouveau rapidement et j’atteins des notes résineuses, un encens qui me colle à la peau mais de façon très intime, personnelle.
Pas de réelle diffusion, mais je n’ai de cesse de sniffer mon poignet pour en saisir quelque chose de très doux, rond, avec des airs de revenez-y. Un premier essai qui me laisse assez perplexe par rapport à la description lue où je m’attendais à du très incisif.
Je me lance sur le décolleté, je dois multiplier les vaporisations de l’échantillon n’arrivant pas à capter/attraper la vivacité des notes de tête qui s’évanouissent alors très vite sur ma peau. Les notes d’herbes/ feuilles (de bambou ?) restent majoritaires, presque soliflores et le parfum reste bloqué à cette étape alors que le fond avait été vite atteint sur le poignet.
Lorsque le fond s’imprime, on est vraiment avec un parfum de peau, chaleureux, pour soi, je dois vraiment enfouir la tête pour sentir à même l’épiderme.
Troisième essai juxtaposé, l’appliquer sur la nuque et derrière les lobes, pas de modifications dans l’évolution. Pas de sillage, c’est un parfum pour soi et je m’éloigne de cette idée de « panorama » lumineux à perte de vue, je ne suis pas en ouverture sur le monde, en pleine lumière mais en un retour intérieur, intime, en peau à peau dans un intérieur où on aurait fortement tamisé la lumière extérieure.
Je me couche, toujours collée aux notes de fond du poignet à renifler les notes de myrrhe et de résines.
Au réveil, premier réflexe, enfouir mon nez dans le vêtement de coton porté la veille pour analyser les effluves H+18. Et là, étonnement, alors que je m’attends à ces encens/résines en fond, je me retrouve avec la note piquante et corsée en mode wasabi , sèche et tonique alors que je pensais y trouver quelque chose de doux, d’enveloppant. Je découvre une trace âpre, celle qui n’a pas eue une réelle empreinte sur ma peau, où je n’en ai pas ressenti la morsure.
Diffusion faible pour ma part, mais une durée certaine sur la peau en restant un parfum pour soi, intime, alors que le départ est éclatant mais de très courte durée.
Comme une impression d’avoir été époustouflée et prise d’un vertige par la vue grandiose d’un paysage « panoramique, qui aurait été ôté de ma vue par des persiennes qui se seraient closes, m’amenant à découvrir et plonger en profondeur dans les notes de fond. Plutôt qu’une vue à 360° je suis vite amenée à une forme d’introspection et les notes de myrrhe en font un retour sur soi avec des accents rassurants.
Une première expérience de sentis/ressentis, merci auparfum pour cette sélection et l’envoi de l’échantillon pour un parfum pas si facile à cerner et décrire.
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