Le Chypre
par Memories, le 30 décembre 2014
Opium, cet article est un plaisir et la première phrase de Jicky résume parfaitement ce que j’en pense aussi.Bravo bis donc (je pense n’avoir jamais lu de commentaire aussi complet sur ce parfum).
Comme tu le précises, il existait depuis le Moyen-Age des fragrances qui s’étaient appelées "Chyprés".Mais, ces dernières étaient plutôt des compositions certes odorantes mais principalement destinées à l’hygiène corporelle sous son aspect soin, beaucoup de leurs composantes étant considérées comme bienfaisantes pour la peau, avec une action déodorante et antiseptique.Le coup de génie de François Spoturno-Coty fut de classer de façon nette et précise sa création dans la catégorie "parfumerie grand public (si l’on peut dire) de l’époque.....Pour ce faire, utilisant les notes de synthèse de l’époque, il remplaça les rhizomes d’iris des anciennes formules de chyprés par des substances synthétiques industrielles telles les méthylionones.A partir de là, la voie était ouverte pour l’inclusion des chyprés dans les familles olfactives.
Ce nom, "chypré" dont tu as fait le lien avec l’île d’Aphrodite (Vénus) s’inscrivait en tous cas, parfaitement dans la vague de l’époque où l’Orient, son mystère et ses parfums subergeaient tout.Les flacons de cette période empruntaient au rêve par leurs coupes en rondeurs et en coubes et leurs noms synonymes de voyages.Tel était le cas des premiers flacons de ce magnifique chypré de Coty.
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