Rien

par Doblis, le 23 novembre 2014
Bonjour et merci, Opium, pour cet article en effet.
J’ai découvert Rien en même temps que la gamme quand la boutique était encore en travaux et qu’on nous les faisait découvrir dans un petit salon à l’étage.
De cette magnifique gamme, 2 me semblaient absolument importables : Rien et Sécrétions Magnifiques.
Mais en gardant les mouillettes à porter de nez sur une commode chez moi, les 2 qui m’interpellaient le plus, en passant à coté, étaient ces 2 là... que j’ai donc achetés.
Pour en revenir à Rien, c’est un parfum dérangeant donc, qui peut-être très entêtant voire incommodant.
Pour moi, il me rappelle cette insupportable odeur de graisse brulée que l’on peu sentir dans les anciens petits trains gris de banlieue parisienne, sans doute ailleurs également.
Une odeur aussi qui me fait penser aux odeurs de soudure à l’arc. C’est très métallique. Le coté encens et styrax pyrogéné, sans doute, qu’Opium compare, à juste titre, avec la viande de mouton ou d’agneau.
Mais une fois cette surprise passée, cette odeur peut devenir très addictive.
Ce parfum a une tenue fabuleuse. Je l’avais signalé à une vendeuse de la boutique qui le confirmait en me conseillant de vaporiser les vêtements 2 jours avant de les porter...
Inutile donc d’en mettre des tonnes, vous le sentirez toute la journée.
Inutile également de vous en asperger pour ne pas déranger votre entourage.
Je l’ai porté une fois pour aller voir une amie accompagné d’un ami. En voiture, il ouvert la fenêtre pour ne pas être malade à cause de Rien ! Oups...
Et je le comprends tout à fait : c’est un parfum que je ne pourrais pas porter tous les jours.
Rien fait, pour moi, partie de ces parfums qui permet de se créer une "bulle de protection", c’est à dire un périmètre de tranquillité quand on n’a pas envie d’être importuné, au même titre que Poivre de Caron ou Peau d’Espagne de Santa Maria Novella (en extrait triple). C’est un parfum qui impose une certaine distance.
Pour information, la version Rien Intense Incense est sortie il y a quelques semaines maintenant.
Pour moi, elle n’apporte pas grand chose effectivement. Je n’ai pas compris l’intérêt d’intensifier un parfum qui est déjà trop fort. Une version allégée aurait peut-être été plus judicieuse. Enfin, vu le code noir/or, on sait à qui ça s’adresse : le Moyen Orient attiré par les parfums à base de Oud auxquels Rien peut être comparé dans son intensité, pas dans ses notes qui sont bien plus agréables et moins écœurantes.
Rien est donc, pour moi, un parfum absolument magnifique à condition de l’utiliser avec parcimonie. Il a beaucoup de grâce et de charme, beaucoup de distinction malgré tout ce que j’ai pu écrire précédemment.
Avantage suprême : il n’a vraiment aucun équivalent sur le marché.
A explorer de toute urgence si vous ne connaissez pas cet ovni olfactif !
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