Pourquoi n’y a-t-il plus de bons parfums masculins...
par Thelittlebox, le 17 mai 2014
Cher Jicky, cher Opium,
Je vous remercie pour vos réponses. J’espérais que vous iriez dans ce sens.
Voici une petite histoire : Quand je suis arrivé sur Auparfum, j’ai rapidement fait un très vilain amalgame entre parfums sucrés et mauvais parfum. Je me suis senti un peu idiot, moi qui pensais être un peu connaisseur dans le domaine… « je me plante totalement dans l’appréhension de ce qu’est un bon parfum ? ».
Je ne pouvais pas me résoudre à penser que le premier Lempicka soit un mauvais parfum. Pourtant il a tout les traits d’un mauvais : le sucre, le marketing, la grande distribution, et le succès. « Tabbaco Vanille et Spice Bomb étaient-ils infects eux aussi ? » (Ce sont mes trois sucrés).
Ce n’est qu’au bout de plusieurs semaines de lecture que j’ai compris mon erreur. En effet, ici, les critiques de nos rédacteurs sont bien plus abouties que le calcul sucre + fruit = daube. La critique se situe dans d’autres sphères : dans le mimétisme de la parfumerie actuelle, dans sont insipidité, dans la surenchère bonbonnesque, dans la qualité douteuse des matières, ect..
Rassuré, je suis finalement allé sentir tous ces mauvais parfum que je j’avais décidé de ne pas sentir sous prétexte qu’ils sont mauvais. Et j’en suis ravi ! Ravi d’avoir sniffé ces jus que je n’aime pas non plus, mais qui m’ont permi d’élargir mes connaissances, et développé ma curiosité.
De fil en aiguille, plein d’entrain, je suis (j’ai ?) atterri chez Goutal, et je crois bien que je suis encore scotché au plafond blanc de la boutique, les yeux plein d’étoile, entre les nuages, tellement c’est beau ! Merci à vous pour ça.
Dans ce que j’ai écrit ici et plus haut, je m’adresse d’avantage aux lecteurs très amateurs, qui pourraient, comme moi, commettre une erreur d’interprétation, et non aux rédacteurs dont la curiosité à toute épreuve les pousseraient à sauter les pieds et mains liés dans un une piscine remplie de La Vie Est Belle pour aller dégoter le petit dernier tout juste sorti.
Pour la question "L’analyse trop détaillée d’un parfum ne finit-elle pas par nuire au plaisir de sentir ? » C’est une vraie question qui se présente à chaque fois que je n’arrive pas à apprécier un « beau parfum » ou inversement, à ne pas détester un « mauvais parfum ». Parce que, oui, cette première question en impose une seconde : « comment reconnaitre le qualité d’un parfum que nous n’aimons pas ? ». Je n’ai pas de réponses mais vous m’avez donné quelques clefs.
Opium je vous rejoint sur le plaisir d’écrire des critiques positives, d’ailleurs cela s’illustre parfaitement dans les commentaires des perfumistas, en effet les commentaires positifs sont souvent plus étoffés que les négatifs, l’envie de partager sont bonheur :).
Insupportablement positivement positif, je reste à croire que dans 10 ans nous aurons en vénérations quelques une de nos sucrailles actuelles ! Rendez vous dans 10 ans ! Qui sait quelle sera la prochaine tendance après le sucre ?
Vous comparez le parfum au cinéma, à la musique, je le compare à la peinture. Combien de peintre ont été reconnus de leur vivant ? Dali, Picasso, Magritte et quelques rares. Oui ce sont des créateurs et non des créations, mais je veux croire que nous sommes dans cette même démarche aussi en parfumerie !
PS : Les bouses nous font apprécier les merveilles à leurs justes valeurs :)
Amicalement,
(en m’excusant pour l’orthographe et ma petite plume)
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