Annick Goutal fait peau neuve

par Opium, le 7 mars 2013
Re-Bonsoir Mado33.
Les "coupes franches" sont toujours désagréables.
Lors des premières réactions à la présente publication, il m’est venu une image peu réjouissante. Parfois, dans le cas d’une personne malade, il faut savoir faire l’ablation d’une partie du corps pour préserver le reste. C’est douloureux, mutilant, mais nécessaire.
Je ne connais pas l’état du chiffre d’affaires et des bénéfices de la marque Annick Goutal, donc, je ne me prononcerai pas plus avant.
En revanche, je peux me prononcer à propos de certains points soulevés.
A propos de la stratégie à avoir pour maintenir une entreprise dans une santé financière saine, vaut-il mieux intervenir tôt et fortement / sévèrement, au risque de braquer, de faire du mal, ou vaut-il mieux intervenir plus doucement, au risque de ne faire que reporter les mesures nécessaires car les premières ne suffiraient pas et de courir le risque qu’il soit trop tard ensuite ? Il n’y a pas, je suppose, une réponse unique. Cela doit dépendre du cas qui se présente à soi.
Un problème soulevé et dont j’ai déjà parlé dans ce sujet auparavant est que Annick Goutal connaît les aléas de sa mutation de "niche régionale/nationale" au statut de "niche mondiale/industrielle". Quand il faut plaire à une petite partie du plus grand nombre, le choix de certains dénominateurs communs semble l’usage (Diptyque en est, depuis quelques années, un bon exemple). Au final, certaines marques de niche, sans répondre à des briefs, reproduisent des produits "médians", "mi-figue mi-raisin", à l’image des marques dites "mainstream". Ce symptôme ne me semble, pour le moment, pas encore être le cas chez Annick Goutal dont les produits restent très typés Goutal (masculins signés et féminins floraux insouciants romantiques).
"C’est l’histoire même de la créatrice qui est touchée..." : c’est, à peu près, ce que je me suis dit. Cela me navre aussi. Folavril et d’autres sont d’anciens parfums. Je ne suis pas convaincu que Camille Goutal ait été particulièrement heureuse de voir arrêtés Mon Parfum Chéri (hommage à sa maman), l’Eau du Ciel et... l’Eau de Camille !
Mado, si vous ne voulez pas entendre parler de nouvelles suppressions, n’allez peut-être pas faire un tour chez L’Artisan Parfumeur, c’est un festival de discontinuations depuis près de deux ans, cela fait déjà plus longtemps que ne dure le Carnaval de Rio en février. Le jour où Dzongkha et/ou Voleur de Roses sont discontinués, je pense qu’il ne faudra pas m’approcher ni m’adresser la parole durant au moins un mois. *prie Iris Silver Mist et touche de l’œillet pour que cela n’arrive jamais* ^^
A très bientôt.
Opium
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Il est à 50e les 200ml sur le site de la marque. C’est vrai que c’est pas 44e mais bon... c’est(…)
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