bdk Paris : des parfums entre Orient et Occident
par Estelle Michel, le 1er août 2016
David Benedek, jeune homme aux racines roumaines, algériennes et marocaines, a fondé bdk Paris, une nouvelle marque de parfums de niche indépendante.
Après des études d’économie et de mode, il se forme à la parfumerie chez Givaudan et continue son apprentissage à l’Institut Cinquième Sens. Après ces années passées dans ce milieu, il décide de créer sa propre marque et de se rapprocher de parfumeurs pour créer les compositions de bdk Paris.
La jeune marque se décrit comme « une maison de création qui s’inspire de l’origine de la parfumerie française, ouverte sur le monde qui l’entoure ». L’idée principale est de personnaliser et de retranscrire des caractères « aspirationnels ».
Chaque fragrance revendique une personnalité, une façon d’être, et une fabrication grassoise. La marque insiste sur le savoir-faire artisanal local avec des produits made in France, jusqu’au flacon biseauté, conçu par un maître verrier, et son capot fabriqué par un bijoutier orfèvre traditionnel. Même l’étiquette est apposée à la main.
bdk Paris propose « une bibliothèque olfactive » composées de deux collections :
La collection parisienne pour laquelle David Benedek a voulu « créer des parfums de peau féminins et masculins (...) construits avec des absolus naturels minutieusement choisis ».
Bouquet de Hongrie : Serge Majouillier a composé un bouquet floral de roses et de jasmins frais et lumineux, associé à des facettes vertes et des notes fruitées comme le cassis et la poire. Le tout chaperonné par un fond musqué et ambré.
Pas ce soir : des notes épicées réinterprétées par Violaine Collas sur un fond chypré, associées à des fleurs blanches et un accord de chutney de coing.
La collection orientale quant à elle « s’inspire de contes imaginaires mettant en scène certaines matières premières ». Il s’agit de personnifications de fleurs, de bois au autres matières nobles et rares.
Wood Jasmin : L’idée de départ de Camille Laguay était de « créer un parfum sur des nuances orientales très vanillées », mêlé à des notes fruitées gourmandes comme le Davana, accompagné d’encens, de myrrhe, de jasmin, de rose, de notes de tabac et de liqueur, avec du cypriol nagarmuta, « qui donnent au parfum ce côté “rétro” ».
Tubéreuse impériale, signée Cécile Matton, une tubéreuse associée à des fleurs blanches, de l’iris, du santal, du benjoin, et qui « s’en retrouve magnifiée ».
Oud Abramad : est un bois d’oud avec de nombreuses facettes. Mathilde Bijaoui a voulu créer « la quintessence du oud en parfum », en l’associant à la rose, et à un fond boisé ambré.
Collection parisienne 140 euros/100ml
Collection orientale 160 euros /100ml
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par EleonoreL, le 18 février 2017 à 21:38
Petit mot pour clamer mon amour à "Pas ce soir" ! Il m’a été offert pour mon anniversaire (bon, je plaide coupable, j’ai lancé pas mal d’"allusions" afin d’éviter la gêne d’une demande de bon pour échange...). Cette note de coing/ poire compotés, le jasmin et les épices ! Je n’arrête pas de me sentir lorsque je le porte. Il sera peut être un peu trop sucré pour certains, mais je le trouve très sexy, voire même un peu "helloooo boys ;)". Plus "Tout de suite maintenant" que "Pas ce soir" en fait. Et franchement, n’est-ce pas utile de temps à autre, les messages clairs ?
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