Vol de Nuit
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
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Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Un billet qui tombe à point nommé. Il est toujours si doux d’entendre parler d’un parfum qu’on aime…
Amoureuse de L’Heure Bleue depuis vingt-cinq ans, j’ai négligé Vol de Nuit jusqu’au jour où sa beauté m’est apparue, c’est-à-dire il y a peu, à la faveur d’un ultime « humage ». J’ai également découvert combien il pouvait être réconfortant, moi qui le considérais comme « distant », froid et surtout terriblement daté, plus que son aîné. Depuis peu aussi, je ne suis plus aussi réfractaire aux notes vertes.
Je ne m’imaginais pas l’apprécier, jeune.
Passée l’ouverture vigoureuse, verte, hespéridée et aromatique (que l’on retrouve chez d’autres anciens Guerlain, le galbanum en moins), les notes, sur ma peau, s’adoucissent très vite. Je retrouve alors cet accord vanillé-ambré-poudré qui l’apparente à L’Heure Bleue… Son caractère légèrement suranné ne me gêne pas, au contraire. En dépit de son âge, il reste pour moi un parfum non conformiste. L’était-il déjà en 1933 ?… Classique, peut-être, par son histoire et son statut de "monument", mais pas par son esprit et sa construction...
Les températures estivales lui réussissent, il fuse sur la peau avant de s’y fondre en révélant son cœur chaleureux. Autant dire qu’il ne m’évoque pas du tout la fourrure, d’ailleurs les seules fourrures que je « possède » sont dotées de quatre pattes, de moustaches et bien vivantes !
Je viens de m’offrir l’eau de toilette. J’ai essayé l’extrait, dont j’ai quelques précieuses flaconnettes, une merveille, mais l’achat n’est pas prévu dans l’immédiat !
J’aime en ce moment le porter le soir ; il accompagne mon glissement dans le sommeil…