Voleur de Roses
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Après une première édition réunissant passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
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Le nez dans la terre
Décoction enchanteresse
Nombre d’or de l’iris
Gentleman cambrioleur ou Don Juan vexé par sa maitresse ? Non, pour moi Voleur de Roses c’est un très beau nom, mais qui s’associe plus à l’image de tueur discret qu’à celle du "vilain irresistible" type Clyde Barrow.
L’ouverture est... tranchante dira t-on : une lame d’épée longue, type escrime. C’est d’un côté métallique, mais aussi assez odeur de sang (qui a une odeur de fer, vous trouvez pas ?). C’est aigû, mais un peu sec aussi. On sent aussi un peu la rose, qui va s’intensifier au fil du temps et je sens comme une note fluide dont je ne saurais mettre de nom.
Le deuxième alibi est sous le signe de la rose très très aigue, piquante (les épines Phoebus !) et l’aspect fruité style mûre puis figue un peu non ? Dans l’aura d’un Premier Figuier en moins rond. Et plus métallique. Et là pour le coup je sens l’aspect alccol.Mais au risque de vous decevoir, au diable le Chambertin, ou le Sauterne. Mois je vois juste de l’alcool médicinal à 90 degrès que l’on sert pour désinfecter.
C’est cet aspect là que j’aime pas trop, ça personnalise le parfum, lui donne une belle signature, mais c’est un peu écoeurant.
Puis le fond est très beau je trouve. Je retrouve une note de cèdre une touche de patchouli, de résines qui donne un tout très typé Don Juan et, je confirme, Carnaval de Venise. Le tout dans une ambiance Hercule Poirot : le curare versé délicatement dans le verre de vin de la dame au masque d’hirondelle au fond de la salle de bal...
Je trouve le tout aussi très caoutchouteux, un peu comme le pneux chauffés par le meutrier fugueur inconnu...
Le voleur est devenu meutrier !
Vive l’odorat !