Essence
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Au départ, j’avais flashé sur le flacon que je trouvais très beau, assez contemporain et audacieux, sous ses formes imparfaites et brillantes.
Le parfum est tout aussi rigolo. La tête est en effet très fusante, assez métallique aérien, ce sont les aldéhydes. Les fameuses aldéhydes. Perso on les reconnait. Je pense que je suis capable de les reconnaitre maintenant. Puis vient un coeur florale pas original des masses mais néanmoins très bien executé : une rose bleue ou verte, assez electrisante, très psychédélique. C’est un beau bouquet où je sens une petite violette frenchie et une sorte de jacinthe ou une autre plante assez verte qui fait un accord vraiment très agréable et bien orchestré.
Et le fond est assez musqué, très vaporeux, cotonneux et immatériel. C’est fluide, poudré un peu comme une iris délicate, pas lourde. Juste ce qu’il faut. C’est le genre de parfum que j’aime. Vert, floral bien fait, originalité, poudré... Puis un beau flacon, une pub qui pête pas les écrans mais est sympa à regarder. Que dire de plus ?
Quand je sens Essence, je me vois en train de souffler sur les pissenlits : un tout aérien au début qui va s’envoler en fond, comme les graines cotonneuses et duveuteuses, tout en carressant une note verte et florale. C’est gai, joyeux, pimpant.
Pour moi une réussite !
Vive l’odorat !