La Petite Robe Noire (2009)
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour Plume_olfactive :) Ma théorie est plutôt d’accuser les variations dans la rose naturelle.
Qu’importe le flanker de LPRN, certains flacons me provoquent un déclic inconscient de plaisir, d’autres pas. Et comme Guerlain en vend probablement beaucoup, je pense qu’il y a beaucoup de variation de cuve en cuve.
Et il faut une belle rose pour équilibrer la framboise et la cerise noire de synthèse, qui reposent sur peu de notes synthétiques, et qu’on retrouve aussi dans bon nombre de bon (un peu façon bonbon Kréma). (Il y a aussi du bourgeon de cassis dedans, et un axe qui a une odeur de sève verte). Les notes de violette ont aussi tendance à fatiguer les récepteurs olfactifs. (C’est la même logique pour "La fille de Berlin", dont je trouve les versions récentes plus belles.) Grosso modo, je pense que si on a déjà une version médiocre de LPRN, en en mettant plus, on amplifie le déséquilibre et les défauts. Mais quand on a une bonne version, on en a vraiment pour son argent :)
(Cette théorie est voisine de celle que j’applique au n°5 en EDT : si la rose et la fond santalé ne l’emporte pas, je n’achète pas. Ainsi, pour LPRN, j’ai failli acheté le flanker "Rose rose rose", dont le testeur à la Samaritaine était très beau. Mais de retour à ma parfumerie de province, ce que j’ai senti était un peu sans intérêt.)
La version originale était plus proche du macaron dont elle s’inspire : plus rose et réglisse. L’extrait était particulièrement beau, avec des extraits naturels de rose qui apportaient des facettes de vin rouge boisé, façon bourgogne.