Pourpre d’automne
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Oui, j’adore le joyeux, le délicieux, le rayonnant Misia, je le porte parfois et il m’enivre à chaque fois. Mais j’avoue une faiblesse pour ce Pourpre d’automne qui, en gardant quelques notes du Chanel, développe autour de moi un halo bien différent, étrange, brumeux quoique sec, poudré, d’un mauve un peu sombre et presque poussiéreux, certes, mais réellement exquis, qui me plonge dans le XIXe siècle finissant. Les grands bouleversements du XXe siècle semblent bien lointains, la guerre de 14 n’a pas encore eu lieu, mais selon quelques esprits éclairés, s’avère possible ... Vite, il faut savourer ces derniers instants de poésie, s’y abandonner sans honte avant le drame qui s’annonce au loin.
Parfum proustien, vraiment.