Les voyages teintés d’épices de la Closerie des parfums
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 5 heures
Bonjour, Dans les années 70/80, tout le monde fumait et nos amis américains nous ont influencé.(…)
il y a 6 heures
Bonjour laprincesseaupetitpoids, bonjour à tous, nous avons très probablement le même : un grand(…)
il y a 22 heures
Bonjour Adina j’ai un Miss Dior vintage flacon 210 ml flacon pied de poule j’aime énormément(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
La jolie petite boîte noire est enfin arrivée, noire et riche de promesses… Patchouli zeste fut le premier à en être extirpé. Un air frais d’agrumes s’échappa du testeur. Un citron timide pointait le bout de son nez enveloppé de notes vertes et douces, pas agressives du tout, légères mais tenaces réchauffées par un gingembre très cocktail. Mais le patchouli, trop peu présent à mon point de vue dans cette composition assez réussie. En revanche, marié à la cannelle il entamait avec cette dernière une aventure boisée et chaude, bien loin de l’effet gourmand que je redoutais un peu. Oublié le patchouli « woodstock » et la canelle « gâteau », tout ici est bois…Un bois arrondi, doux mais aux courbes tendues, peut-être plus féminin que masculin qui s’accroche vraiment à la peau et devient très enveloppant.
Il ne restait plus que l’Iris au fond de la boîte… Un très bel Iris, saupoudré au départ de notes poivrées assez fugaces comme un léger voile discret et fragile posé sur la fleur. On la devine dès le départ et à peine esquissée, le trait se renforce après quelques minutes, les couleurs apparaissent et complètent le portrait qui devient de plus en plus net. Les éffluves poudrées assument leur côté nostalgique et rétro. Comment ne pas penser au début du siècle passé, aux silhouettes évoluant dans des salons sombres et chargés assistant à la naissance d’une modernité en opposition à leur univers floral et proustien… L’Iris est le parfum de la nostalgie et celui-ci en est l’exemple. Mais malgré cela, il serait assez judicieux qu’un dandy de nos « temps modernes », en le posant sur son revers de flanelle, s’offre et nous offre une parenthèse entre un temps perdu et, grâce à la Closerie un instant retrouvé…