Pionniers de la parfumerie de niche : Goutal Paris, la passion poétique
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
À peine sommes-nous sortis de l’hiver que les bureaux de Nez et d’Auparfum sentent à plein nez le linge propre et le coton immaculé. L'occasion de vous livrer une nouvelle revue… tout droit sortie du pressing.
Eau archangélique
Sel de bois
Accord intercontinental
Il y a longtemps que je ne m’illusionne plus sur le sort de la marque, qui depuis des années s’est cherchée sans s’y retrouver. Sables, Heure exquise, Grand Amour, Passion, Ce soir ou jamais, Nuit Étoilée, Mon Parfum chéri, L’Eau du Ciel sont (ou étaient...) de purs chefs-d’œuvre de la parfumerie française, ce sont les piliers de la/ma collection. La disparition de plusieurs d’entre eux, ou la reformulation de quelques-uns, me laisse inconsolable, comme celle des soliflores que je trouvais drôlement bien foutus. Même si créés pour l’air du temps, Les Orientalistes, avec Musc nomade, méritent un vrai détour (et on peut même les mélanger !) Les Absolus, eux, n’auraient jamais dû être lancés, c’était du n’importe quoi dans les pires flacons qu’on puisse imaginer. Quant à la liste des pomponages... Mon grand regret restera de n’avoir pas acheté la Tubéreuse, superbe de verdeur, d’authenticité, comme cueillie au ras du sol. Je la retrouve un peu chez Caron, dans sa version sans son adjectif "merveilleuse", aujourd’hui supprimée. Mais comme le souligne Garance, les suppressions, c’est un mal universel... Il faut donc aller de l’avant, vider nos flacons et partir à la recherche de nouvelles belles créations. Auparfum nous y incite et nous en révèle beaucoup. Vive l’odorat !