Speakeasy
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 8 heures
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)
il y a 8 heures
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
il y a 9 heures
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Je déplore sincèrement la disparition de 1697, parfum singulier, bien " enraciné " comme vous le soulignez si justement, dans l’univers riche et complexe d’un alcool authentiquement français, le cognac. Je possède le flacon d’origine en verre brun foncé, avec les quatre chiffres magiques encadrés par de jolis guillemets. Ceux-ci ont disparu avec le temps, comme la pastille de laiton en forme de large anneau qui ornait les bouchons de bois de toute la collection. J’ai d’abord découvert 1697 dans sa version dite " absolu " qui était d’une force, d’une intensité, d’une profondeur inouïes. Très vite épuisée (ou était-ce le parfum de démonstration ?), cette formulation évolua en eau de parfum que l’on connaît, jus qui du flacon brun passa dans le flacon transparent de tous les Frapin actuels.
À la même époque, la marque proposait des parfums d’intérieur et des bougies remarquables. Celle intitulée Le Bureau diffusait dans ma chambre cèdre, cèdre, encens, ambre et cuir, tout ce que j’aime ! Un bonheur embaumant lui aussi disparu...