Les parfums de bas étages
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À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 19 heures
Certaines senteurs sont genrées, d’autres non ou moins. Dans la catégorie unisexe, un parfum(…)
il y a 21 heures
Bonjour, Farnesiano. "Le Critique de parfum" (anonyme mais à mon avis un nez) écrit ça : "Hermès(…)
hier
Bonsoir, Je ne sais où placer mon intervention sur Barénia, le dernier Hermès sorti il y a(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Beaucoup de vieuuux parfums ont un air de famille, à cause d’une obsession à utiliser les mêmes notes de fonds : "musque, mousse de chêne, bois de santal, cèdre, (aldéhydes et fleurs)". C’est aussi les notes qui survivent dans les vieux flacons abimés. Je me le décris comme un accord fleuri aldéhyde cuiré et patiné, comme une compote arrondie par les bois et les ambres.
Ou c’est peut-être la mousse chêne. (Votre liste ne fait pas sens pour moi.)
Mais je penche bien davantage pour les molécules à triple pont carbone -C≡C-.
Ce sont des notes qui sentent la feuille de violette. Ce sont des notes de têtes vertes, crissantes, qui font vite synthétiques, qui rappellent le solvant à ongle (ou la pomme verte).
Elles ont été très limités dans les années 90 (instable, causent des réactions, et parfois des allergies). Elles sont donc devenus rétroactivement une signature olfactive des années 80.
Leur effet tonifiant manque désormais à Geoffrey Beene, Fahrenheit, et pleins d’autre. On les trouvait aussi dans les parfums d’ambiance.