Sans aucun doute un de mes coups de coeur de la fin d’année 2017 (eh oui, il faut dire que la province n’aide pas à découvrir les parfums de niche en temps réel ... mais mieux vaut tard que jamais, je le confirme avec ce magnifique Corsica Furiosa).
J’ai toujours eu une affection particulière pour les parfums verts (même si mes tous premiers parfums ont été Venise d’Yves Rocher, Byzance de Rochas et Loulou de Cacharel, premières amours... vanillées !) donc cette rencontre avec cet opus de chez Parfum d’Empire avait tout pour me plaire.
Et ça a été le cas.
Je ne savais pas trop quoi écrire sur Corsica Furiosa car après avoir lu tous les avis ici, je trouvais que tout avait été dit, et joliment.
Je l’ai porté avec plaisir la semaine dernière par ces belles journées d’été indien.
Je ne connais pas l’odeur du lentisque, je ne suis jamais allée en Corse, mais ce parfum évoque tout ce que j’aime lorsque je pars -aussi souvent que possible- pour de longues marches entre vignes, garrigue et petits bois de pins (juste en face de chez moi) .
J’adore sa fraîcheur mentholée légèrement camphrée, son côté poudré enveloppant qui enrobe la composition dès les premières notes, et ne la quitte plus.
On peut de ce fait lui reprocher un manque d’évolution. Mais franchement...j’ai déjà tout ce qui fait palpiter mes narines dès le départ et cela me réjouit tant que je suis bien contente de ne pas le voir tomber dans des notes de fond fumées, de l’encens qui viendrait balayer toute cette verdeur délicate. Je perçois un fond baumé, résineux, tout comme ces pins dans lesquels le vent s’engouffre et que j’adore humer lors de mes balades !

Une pointe de sucs vient arrondir le tout, lui donner un petit côté pimpant, certainement la feuille de tomate, celle -là même qui venait légèrement "sucrer" le premier parfum d’Annick Goutal, Folavril, que j’ai autrefois porté.
Corsica Furiosa est un parfum à nul autre pareil, immédiatement identifiable, à la personnalité simple et affirmée.
Merci Marc-Antoine Corticchiato !