Le Cri de la lumière
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 3 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 3 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 3 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Je pense que je vais passer de 2 à 4 étoiles, voire plus.
Ce Cri ne m’a vraiment pas emballé le première fois. C’était sympa mais rien d’extraordinaire. Rien pour faire autant de bruit.
Porté deuxième et définitivement troisième fois, j’ai changé d’avis.
C’est un de ces parfums qui, selon moi, grimpent. Qui vous conquirent à l’usure. Il faut le porter au moins une journée entière. Mouillette donne une idée générale ou il peut nous amener, la composition est cohérente, mais elle est que le début de l’histoire.
C’est n’est pas vraiment un iris, pas comme nous les perfumistas le voyons. La rose est bien plus mise en valeur.
Pour moi, c’est un parfum cosmétique, mais pas dans un sens douillet et confortable qui m’est particulièrement cher, non. Il est le parfum de la perfection cosmétique, l’image qu’on veut projeter au autres d’un être soigné, lisse, serein et à l’aise dans son rôle. Il me fait énormément penser à White Linen. Tout cette transparence, blancheur, lumière. Je le vois parfaitement devenir un de ces parfums qu’on porte quand on ne veut pas se parfumer au donner l’impression que nous sommes parfumés. Au bout d’un certain temps la structure chypré s’affirme. Quelque part au milieux.
Mais acteurs principaux sont les musc et les aldéhydes, c’est leur histoire.
Apres l’ouverture assez théâtrale, un fond aussi calme et majoritairement musqué se fait oublier bien avant sa fin. On peut décider d’en remettre une couche au passer à l’autre chose. Le Cri de la Lumière ne va certainement pas s’y opposer. C’est un parfum très poli. Comme une star de cinéma qui a pris sa retraite toujours au sommet de sa gloire, l’image et la légende sont restées intactes. Un peu figée et cireuse certes, mais elle n’est pas défigurée par la chirurgie esthétique au décrépite pas le passage du temps.
Comme Greta Garbo.