Eau de Sisley
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Mon père porte l’Eau de Sisley 2 , que j’ai eu l’occasion d’essayer. Elle m’a immédiatement fait penser à l’Eau de Campagne, mais l’Eau de Campagne est maintenant moins belle je trouve, un peu trop "aftershave", alors que cette Eau m’a surpris par sa finesse, et sa tenue aussi, sans doute du fait du vétiver que je trouve très présent à la fin. On est loin des colognes évanescentes et souvent hors de prix qui faisaient les gros titres il y a quelques années. Ici le départ printanier et mordant est soutenu pendant des heures par ce vétiver chypré, pris dans un sous-bois duveteux, qui reste frais, quoiqu’un peu plus sombre, et "vivant" - j’entend par là que l’on n’a pas sur la peau de notes "monocordes", celles qui semblent posées en dépit du temps et de la peau.
Ce n’est clairement pas un parfum d’avant-garde, mais sans doute un beau classique revisité. Quant au prix, force est hélas de constater que le reste de la parfumerie s’est aligné depuis...