Gabrielle, le Chanel universel
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Une légende dit que le bois d’oud arriva au Japon porté par les eaux, et fut sorti du sable et du sel par des pêcheurs.
il y a 21 heures
Bonsoir, Je ne sais pas si vous habitez Paris mais il en reste un peu au Printemps Beauté, au(…)
il y a 23 heures
Epoustouflant vétiver fumé et élégant, un peu liquoreux. Haut de gamme.
hier
Bonjour à tous, Je n’arrive pas à croire qu’aucun avis n’ait jamais été publié sur cette petite(…)
Accord intercontinental
Lavis en rose
L’encens sans l’église
Quelques heures après Twilly, je découvrais Gabrielle. Une vraie découverte même si on glisse rapidement en terrain hyper-connu. Quelle belle exécution cependant ! Voilà un adorable bouquet floral, féminissime, réellement équilibré, finement orchestré et se développant de manière subtile et harmonieuse. Quelle belle évolution, à la fois élégante et souriante, qui va d’une mandarine et d’un pamplemousse pétillants vers une fleur d’oranger solaire et un bouquet de fleurs blanches savamment mariées (jasmin, tubéreuse, ylang-ylang) le tout se fondant, s’épanouissant dans des notes, peut-être un peu sages et trop fruitées ?, mais d’une infinie douceur. On songe à un Joy (1930 quand même...) sans sa rose opulente et sa mystérieuse animalité ainsi qu’au devenu classique Allure pour son fond boisé/lacté, la sensualité vanillée en moins. Exécution parfaite donc d’un floral à mes yeux pas si abstrait que cela et tellement plus engageant que Bleu ! Rien de nouveau sous le soleil Chanel mais le soleil quand même, celui dont on se réservera pour la saison froide les ultimes rayons.