Collection Ianco : Gelsomino, Zagara, Mandorlo
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 6 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 6 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 1 semaine
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Bonjour,
Lorsque j’ai reçu le coffret des trois échantillons de Via Dei Mille, je me suis senti privilégié de pouvoir essayer en avant-première la trilogie blanche de la marque. Rien que pour cela j’adresse un merci sincère à Au Parfum. Avant même de pulvériser le premier jet de Gelsomino puis de Mandorlo et enfin de Zagara, j’ai été séduit par la sobriété luxueuse des motifs antiques noirs sur fond blanc de la petite boîte contenant les trois fragrances. Pas de doute : la Sicile est l’écrin de la maison Via Dei Mille. Ce qui frappe dès les notes de tête de chacune des trois eaux de parfum, c’est l’authenticité et la bonne qualité apparente des matières premières utilisées. Il ne faut, à ce propos, pas oublier que la marque était originellement productrice d’huiles essentielles... Ainsi, les trois soliflores qui constituent cette trilogie olfactive renvoient immédiatement à la nature méditerranéenne de ces fleurs blanches. De manière spontanée, c’est le jasmin (Gelsomino) qui m’a le plus convaincu car une certaine complexité se dégage de ses notes de fond. Le néroli (Zagara) est beaucoup plus classique mais de très belle facture. En fait, mais il s’agit seulement d’une affaire de goût, c’est Mandorlo que j’ai le moins apprécié. Les premières notes de fleurs d’amandier très naturelles, évoluent ensuite vers des nuances plus improbables de celluloïd... Au final, je ne peux m’empêcher de songer au prix élevé de ces eaux de parfum et à l’exigence qui devrait en découler. Ainsi, deux alternatives devraient, à mon sens, guider les éditeurs. Faute de grande créativité c’est la qualité suprême du résultat olfactif qui devrait l’emporter, notamment en mobilisant des matières de très haut niveau qui donnent la tenue qui fait défaut à la trilogie de Via Dei Mille. Inversement, la créativité voire l’originalité peuvent faire oublier une moins bonne tenue. En conclusion, la très bonne impression de départ que j’ai eue dès les premières notes de chacune des trois fragrances s’est rapidement transformée en déception. L’appellation "eaux de parfum" me semble usurpée même si celle-ci n’a pas tout à fait le même sens en Italie en termes de concentration. "Eau de cologne" me semble plus appropriée. Mais qui est prêt à payer 165 euros pour un flacon d’eau de cologne aussi belle soit-elle ?