Auparfum

Naomi Goodsir encense l’iris avec Iris Cendré

5 décembre 2016, 19:02, par Farnesiano

Bien vu, Nymphomaniac :-) et il y a pour moi autant d’iris que de roses, ou plus exactement de parfums à l’iris que de parfums à la rose. Impossible de mettre sur un pied d’égalité, sinon de comparer, Nahéma, Paris, Rozy, Ikebana, Voleur de Roses, No sport, un Brosseau, les Rosine, Jubilation ou la merveilleuse Eau Sauve qu’évoque AdRem : tous ces parfums abordent la fleur dans un esprit différent. On va de l’impressionnisme à l’abstraction lyrique en passant par le symbolisme, l’expressionnisme, le fauvisme et le cubisme, etc. Semblablement, comment évaluer des parfums aussi remarquables dans leur propos que ISM, Nazarena, Iris Bleu Gris, Iris Cendré, le N° 19 ou L’Heure exquise ? ISM est à mes yeux une réelle splendeur de concentration et un monument de la parfumerie dont le concept novateur me paraît totalement abouti. Avec Nazarena, on aborde un iris également épuré mais sous un angle boisé volontairement élégant : une leçon de style et de charme.
Pour revenir à Iris cendré, l’aspect un peu gras du départ ne doit pas rebuter l’amateur car une merveilleuse évolution l’attend jusqu’au lendemain et le surlendemain. Ce parfum tient de la sorcellerie ! Un de mes plus beaux coups de coeur de l’an dernier, qui semble même prolonger le côté fruit-tabac-cuiré du génial Cuir Velours de la même maison (que par ailleurs je recommande vivement aux amoureux d’un Daim blond aujourd’hui moins suave et conquérant que lors de sa création).
Quant à L’Attesa que je ne connais pas, je me réjouis d’aller le découvrir lors d’une prochaine escapade à Paris.
Une parenthèse concernant l’iris qui est aussi l’expression d’une déception : lris Poudre des Éditions Fr. Malle. De beaux aldéhydes soutiennent ce bouquet chic, puissant et bien composé mais tellement figé. Tant de froideur, de distance imposée que l’émotion ne naît pas...

Signaler un abus

Vous devez être connecté pour signaler un abus.

à la une

L'Eau pâle

L’Eau pâle - Courrèges

Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.

en ce moment

Farnesiano a commenté Mortel noir

il y a 2 jours

Bien belle critique d’Olivier R. P. David et vibrant hommage rendu au " Prete Rosso". À sa(…)

il y a 4 jours

Pardon, il s’agit d’un flacon de 50 ml et non de 75 ml.

il y a 4 jours

Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)

Dernières critiques

Mortel noir - Trudon

Église en flammes

Infusion de gingembre - Prada

Fraîcheur souterraine

Berbara - Nissaba

À fond la gomme

Avec le soutien de nos grands partenaires