L’Artisan se parfume au Oud
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 13 heures
J’ai testé deux parfums dans ces sorties vanilées : Shalimar l’essence est très agréable à(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Étrange mutation. Les amateurs et amatrices d’Al Oudh se doivent impérativement d’acheter, s’ils la trouvent encore, l’ancienne version de ce parfum, signé Bertrand Duchaufour, dans son flacon oriental limite kitsch - qu’on peut ne pas aimer/ moi j’ai fini par l’adorer : les couleurs mêmes sont celles de ce formidable mixte d’odeurs. Certaines boutiques soldent leurs flacons ancien packaging, courez-y car, soyons clair, le parfum a changé, il n’est plus le même. Les merveilleuses épices divinement fleuries qui vous plongeaient entre ombre et lumière dans un marché oriental en début d’après-midi, semblent désormais écrasées, et ce dès le départ, par un oud puissant, sombre, vespéral et très/trop cuiré, qu’un iris plutôt gras voudrait poudrer... Moins complexe, moins subtil et paradoxalement moins fauve, cet oud facile et somme toute commercial me rappelle celui qu’on repère dès le premier sniff dans tant de créations contemporaines.
Peut-être réussi pour ceux qui n’ont pas connu l’ancienne version, l’Al Oudh actuel m’invite à un voyage moins estival et surtout moins lumineux. J’aimais tant l’aspect " sueur " de l’ancienne version...
Étrange mutation, disais-je.