L’Artisan se parfume au Oud
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 22 heures
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 3 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Étrange mutation. Les amateurs et amatrices d’Al Oudh se doivent impérativement d’acheter, s’ils la trouvent encore, l’ancienne version de ce parfum, signé Bertrand Duchaufour, dans son flacon oriental limite kitsch - qu’on peut ne pas aimer/ moi j’ai fini par l’adorer : les couleurs mêmes sont celles de ce formidable mixte d’odeurs. Certaines boutiques soldent leurs flacons ancien packaging, courez-y car, soyons clair, le parfum a changé, il n’est plus le même. Les merveilleuses épices divinement fleuries qui vous plongeaient entre ombre et lumière dans un marché oriental en début d’après-midi, semblent désormais écrasées, et ce dès le départ, par un oud puissant, sombre, vespéral et très/trop cuiré, qu’un iris plutôt gras voudrait poudrer... Moins complexe, moins subtil et paradoxalement moins fauve, cet oud facile et somme toute commercial me rappelle celui qu’on repère dès le premier sniff dans tant de créations contemporaines.
Peut-être réussi pour ceux qui n’ont pas connu l’ancienne version, l’Al Oudh actuel m’invite à un voyage moins estival et surtout moins lumineux. J’aimais tant l’aspect " sueur " de l’ancienne version...
Étrange mutation, disais-je.