Auparfum

Eau de rhubarbe écarlate

25 mars 2016, 08:19, par S9

Je me suis retrouvée un peu bête lorsque j’ai sorti les mouillettes de mon sac à main lundi soir, car j’avais senti la rhubarbe, le néroli, et deux autre parfums. Le tout s’était mélangé, donc impossible de suivre l’évolution de ce beau monde.
Dans la parfumerie j’ai d’abord senti cette Eau de Rhubarbe Ecarlate et je ne l’ai pas trouvée inintéressante. Certes pas le coup de coeur que j’ai éprouvé dès les premiers instants avec l’Eau de Narcisse Bleu ou l’Eau de Gentiane Blanche, les deux que je possède et que franchement j’admire, ce sont deux merveilles, et le plaisir procuré en les portant ne faiblit pas, au contraire !
La rhubarbe m’a plu car elle m’a déroutée quelques instants. Ca sent quelque chose de familier, mais pourtant construit. Exactement le même effet qu’avec Folavril d’Annick Goutal. Oui voilà, j’ai de suite pensé à Folavril en la sentant. Elle a un côté râpeux enveloppant qui m’a plu, quelque chose de particulier mais j’ai eu l’impression que cela était fulgurant, que ça s’essoufflait bien vite ; d’où la grosse déception en sortant la mouillette du sac à main pour voir comment cette eau allait évoluer au fil des heures !
J’ai senti le Néroli en second, et là je l’ai trouvé plus facile, aérien et souriant, moins "sourd" que la première eau et au final davantage passe-partout.
J’irai re-sniffer ces deux dernières créations Hermès mais ce que je peux dire dès maintenant, c’est que je les trouve bien en dessous de la gentiane et du narcisse, qui sont pour moi deux chefs d’oeuvres ! Leur tenue semble faible également. Je me rappellerai plus aisément de la rhubarbe qui me rappelle Folavril. Le néroli sera, je pense aussi, une création qui aurait pu être une nouvelle aqua allégoria, certainement plus interchangeable et vite oubliée une fois sentie.

Signaler un abus

Vous devez être connecté pour signaler un abus.

à la une

L'Eau pâle

L’Eau pâle - Courrèges

Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.

en ce moment

Farnesiano a commenté Mortel noir

il y a 2 jours

Bien belle critique d’Olivier R. P. David et vibrant hommage rendu au " Prete Rosso". À sa(…)

il y a 4 jours

Pardon, il s’agit d’un flacon de 50 ml et non de 75 ml.

il y a 4 jours

Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)

Dernières critiques

Mortel noir - Trudon

Église en flammes

Infusion de gingembre - Prada

Fraîcheur souterraine

Berbara - Nissaba

À fond la gomme

Avec le soutien de nos grands partenaires