Des parfums et des livres
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À l’occasion de la Journée internationale de l'herboristerie, voici notre nouvelle revue de sorties extraite du potager.
il y a 7 heures
C’est un vrai passionné qui n’a rien de mielleux et qui s’investi à fond. Il intervient(…)
il y a 13 heures
Oooh la laaaa toute ces précautions de langage et ce ton si mielleux c’est d’un chiant(…)
il y a 3 jours
Très bonne et belle description de ce parfum. On a ici un iris assez vert et très pur, pour un(…)
Mimosa bleu
Eau archangélique
Sel de bois
Kincksieck a récemment réédité un livre merveilleux pour les amoureux des plantes et de la botanique dont l’auteur, Jean de Bosschère était très sensible aux parfums : La Fleur et son Parfum. En guise de teaseur voici un extrait (un autre est copié dans les commentaires pour l’article sur le Géranium pour Monsieur) et qui évoque le parfum méconnu est fugace du Rhododendron :
"Le Rhododendron, contrairement à tant d’autres végétaux, Pavot, Basilic, Géranium, ne contient pas de parfum dans tous ses tissus. Vers l’époque de la floraison on surprendra dans ses bourgeons un ineffable parfum où domine celui de la framboise. Mais si l’on attend l’épanouissement des corolles, il sera trop tard. Il faut surveiller le progrès des bourgeons à fleurs. Ces derniers ressemblent à ceux du Marronnier d’Inde, mais ils sont plus désagréablement visqueux. Les écailles cèdent sous la pression intérieure des fleurs dont cinq ou six, au sommet des tiges, se groupent dans un même bourgeon. Bientôt, on voit apparaitre entre les écailles l’extrémité des pétales recroquevillés qui ressemblent aux bouts des doigts d’un gant pourpre, blanc ou rose. Les pétales, en se gonflant de sève, repoussent chacun leur ultime enveloppe. Deux ou trois jours plus tard, l’éclosion à lieu. Mais c’est au moment où tombent les dernières écailles que l’on peut aspirer le parfum éphémère des boutons de Rhododendron. Épanouies, les fleurs ont perdu toute senteur aromatique. Ce parfum, plus indescriptible que les autres, dit d’abord : résine et miel de sapinière, arbres blessés à l’écorce, sous un soleil scintillant de sable et de bruyère surchauffés."
Écrit entre 1938 et 1941 ces textes sont un alliage rare entre véracité scientifique, botanique et poésie, avec des réflexions muries sur les sensations olfactives :
http://www.klincksieck.com/livre/?GCOI=22520100281140