Le Jeu des Différences
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 16 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour à tous ! Cela fait des années que je vous suis avec plaisir... et admiration pour les connaissances de ceux qui font ce site (mention spéciale à Jeanne et à Jicky) et pour la poésie de leurs articles. La passion des odeurs (pas seulement des parfums) me tient depuis toujours : toutes les senteurs sont indéfectiblement liées à des souvenirs, bons ou mauvais. Mais cette passion me coute cher : déjà quelques dizaines de flacons au compteur... Des achats "coups de coeur" ou plus éclairés (souvent grâce à vous !), et de temps à autre une déception ou la lassitude qui s’installe au bout de quelques temps. Mais mon cher et tendre - qui partage en partie mon goût de la découverte des fragrances - se désole de cette passion qui me rend si volage (en matière de parfums bien sûr...) car il aime l’idée de m’associer à UN parfum, MON parfum ; mais je ne peux pas m’y résoudre, trop triste... Et certains parfums, merveilleux à certaines saisons (Light Blue par très grosse chaleur est délicieusement frais et fruité alors qu’il se révèle à mon goût trop envahissant sous un climat plus tempéré ; et je trouve les orientaux, que j’adore l’hiver, importables dès que le soleil pointe le bout de son nez, à l’exception peut-être de mon cher Flower). Le plus gros problème : je ne peux plus porter les parfums que j’ai le plus aimés (Allure, Flower et Amour en tête) car ils sont désormais associés à des épisodes tristes de ma vie ou au contraire parce qu’ils me rappellent une époque heureuse mais hélas révolue. Un autre problème (en fait une question : est-ce que cela est déjà arrivé à l’un(e) d’entre vous ?) : je fais des allergies à certains parfums, et souvent ceux que je préfère étonnamment (récemment par exemple Baiser volé essence de parfum).
Mais pour en venir au sujet de la présente discussion : voyez-vous comme moi une nette parenté entre Beauty de Calvin Klein (un achat que je regrette presque car il est un peu "monobloc", mais pas désagréable par grand froid) et Tendre jasmin d’Yves Rocher (petit parfum mais tout mignon sur une amie très chère, je le trouve écoeurant sur moi surtout après quelques heures) ?
Cela m’amène à deux autres commentaires-questions :
1) Quelqu’un aurait-il une idée pour remplacer mon irremplaçable Vie privée d’Yves Rocher ? Mais c’est peut-être un "parfum de la honte" ??? En fait, le premier que j’ai porté à l’adolescence et que j’aime toujours autant, mais malheureusement il n’existe plus depuis longtemps et j’ai raté sa brève rediffusion il y à 6 ou 7 ans. Il me semblait (mais peut-être me détromperez-vous) que Cabotine de Grès pourrait avoir une vague parenté, mais en beaucoup trop fort pour moi, et peut-être un peu "daté". Il y avait aussi, dans le même ordre d’idée me semble-t-il, Tendre poison de Dior (qui n’existe hélas plus), et il y aurait peut-être l’Infante des parfums Divine que j’ai découvert récemment, mais je le trouve trop fort et il n’est pas loin de m’écoeurer. J’attends avec impatience vos suggestions !
2) Mûre et musc de l’Artisan parfumeur est bien présent, délicat et délicieusement fruité sur la peau de ma maman, alors qu’il sent... la cendre froide sur moi ! Pourquoi ???
Mon Dieu, je me rends compte que j’ai été affreusement bavarde pour une première intervention... Puissiez-vous me le pardonner !!!