Bois de Violette
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Très bel article qui me fait presque pester contre moi même : je suis en désamour avec Bois de Violette.
Lorsque je l’ai rencontré j’ai été plutôt envoûté pourtant, et un peu déroutée aussi. En pleine quête de violette j’en trouvais enfin une sombre et "femme", eblouissante sans etre en majesté... Je qualifiais la touche de cette violette d’impressionniste, entre ombre et lumière, captant un moment fugace.
Mais ce duo fleur/bois, sublime, oui, il est fauve, provoquant et loin de la douceur impressionniste ! Santal et cèdre font un porté renversant avec la violette, une danse où l’on se mêle, se heurte, se frole... L’ambiance est un peu lourde, une tension séductrice couve.
Et pourtant aujourd’hui je lui trouve un cote limite "doucereux beurré sucré" qui m’écoeure : le lacté à pris beaucoup de place, infusant un confit de pétales trop épais. Je ne le porte plus, il me manque une fenêtre ouverte avec lui, je me sens confinée dans une pièce malsaine d’une certaine façon !
Mais ceci vient d’un "vieux" flacon, j’en ai senti un récent et il me semble plus lumineux et aéré justement...
De toute façon j’ai décidé de continuer à le voir comme sublime.