Le parfum, les goûts et les couleurs...
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 17 heures
J’ai testé deux parfums dans ces sorties vanilées : Shalimar l’essence est très agréable à(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Bonsoir Fairy :-)
Je pense qu’il y a pas mal de personnes dans votre cas (surtout ici) ! Et ça me semble assez normal et pas vraiment contradictoire avec ce point de l’article : si le sucré augmente les scores des parfums aux tests en aveugle, il est bien précisé « dans des proportions toutefois mesurées et équilibrées » (le glucose est le carburant du cerveau mais il ne s’agit pas de noyer le moteur ;-)), et puis ça augmente la note, mais si on part d’une mauvaise note, ça ne fera pas non plus de miracle j’imagine… La note miracle qui ferait automatiquement aimer un parfum à tout le monde ça se saurait !
Cependant il est vrai qu’on voit de plus en plus de parfums qui n’ont rien de mesuré ou d’équilibré, qui plaisent très largement.
De mon point de vue c’est vraiment une question de culture olfactive (Jeanne évoque ce point à la suite), au sens large (alimentation, environnement…). Si on est habitués à des odeurs et des goûts formatés par l’industrie agroalimentaires, et qu’on ne sait plus manger sans sucres ajoutés, il y a des chances qu’on apprécie facilement un parfum dans ce registre. Si en même temps on n’a jamais jardiné, fait une balade en forêt, croisé du bétail, ou mangé des vrais légumes, (etc…) il y a des risques que les parfums avec par exemple des facettes vertes, terreuses, ou animales soient très durs à appréhender.
Je crois que certains hyper sucrés/aromatisés n’auraient pas pu plaire il y a 50 ans, quand la consommation globale de sucre était beaucoup moins importante, et l’emploi des aromes moins massif dans l’agroalimentaire. Surement que presque tous auraient eu la même réaction (saine) que vous face à la surcharge. Les gens ont changés, et un peu comme les recettes de certains produits sont adaptées selon le goût du pays où on veut vendre (qui est représentatif d’une majorité, mais évidemment pas de la totalité), il y a une adaptation des parfums au goût de notre époque.
Heureusement tout le monde n’est pas encore complètement drogué au sucre, et je crois qu’il est toujours possible d’apprendre à apprécier de nouveaux goûts et odeurs, et du coup de relativiser l’intérêt du sucre.
Tant qu’il y a des odeurs, il y a de l’espoir !
Bonne soirée,
Potra
ps : et désolée pour le pavé :(