Vierges et Toreros
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir Goldman.
Merci pour votre message.
Vous avez raison, le "charme" de Vierges et Toreros ne réside pas franchement dans la naturalité de son évocation. Tout y est très brutal et assez synthétique, assez "OGM" comme vous le soulignez ! ^^
C’est une violence tonitruante qui s’exprime avec vigueur et cela a été pour cette raison que j’ai apprécié ce parfum dans le passé, à mes débuts perfumistas. Mais, je l’apprécie aujourd’hui sans que ce soit pour son racolage agressif bruyant. J’en apprécie la structure, la tessiture et le toucher. :-)
À propos des matières animales naturelles, les goûts ont changé et le souci légitime d’éthique animale a beaucoup participé à démoder ces matières. Pour les découvrir, je ne peux que vous inviter à les découvrir si vous en avez l’occasion, lors de l’une des conférences de l’Osmothèque. Mais, encore faut-il qu’une conférence de ce type soit à l’ordre du jour.
Sinon pour comprendre l’effet des muscs animalisés, le travail de Marc Antoine Corticchiato dans Musc Tonkin qui vient d’être réédité en version eau de parfum (que je trouve encore meilleure que la version précédente), permet de se faire une idée. Pour donner la sensation animale il s’est basé sur la pierre d’Afrique. Je vais vous laisser vous même aller vous renseigner.
Là, on est vraiment dans la parfumerie entre chimie et alchimie qui transforme ce qui est laid en grosses quantités en bonheur quand cela est finement dosé. ici, c’est génial !
Merci pour votre explication et vos réponses.
À bientôt.
Opium