Bonjour bonjour !

Je vous remercie pour toutes vos propositions de parfums.

Simplement pour vous informer que j’ai pu en essayer quelques-uns, et que je me découvre encore chaque jour au niveau des parfums. Étant amateur de vin depuis des années malgré mon jeune âge, je trouve une certaine analogie entre ces deux magnifiques passions. Bien que la seconde, je le répète, soit encore à l’état d’embryon chez moi.

Durant l’année qui s’est écoulée, je pensais être plutôt "Oriental" voir certains boisés également. Ne connaissant pas de parfumerie sur Lyon, j’ai donc été faire un petit coucou à la grande distribution type "sephorionnaud". Après quelques minutes dans le magasin, une vendeuse me propose ses services. Une belle femme, ayant plus de bouteille que la somme des linéaires, le genre de vendeuse qui semble vraiment s’être orientée par passion. Elle a vite saisi que je souhaitais sortir des sentiers battus, bien qu’en grande distribution on ne le puisse pas réellement, disons que nous avons évité les best-sellers.

Kenzo homme boisé : je n’ai pas aimé de suite, notes de têtes très/trop poivrées à mon goût, un côté basilic peut-être... il a commencé à me plaire sur le cœur, vétiver s’adoucissant mêlé au romarin, un mélange intéressant. Et sur le fond, un bois de cèdre plutôt plaisant.

Bien, mais pas pour moi, disons plutôt que je n’ai pas eu de coup de cœur.

Rochas man : je me réjouissais de l’essayer, tête lavande et bergamote,jusque là rien de bien exceptionnel, mais attendons, un cœur intéressant comme un mélange d’iris et de muguet. Ce qui m’a vraiment attiré c’est son fond, un côté vanillé saupoudré de grains de café moulus.

Gourmand, sensuel, j’aime beaucoup. Mais il en fait presque trop. Il m’a rappelé certains vins que l’on met en fût de chêne pour masquer leurs imperfections. Dommage. Le coup de cœur aurait pu être de la partie. Je préfère rester sur Kouros, qui, part son côté épicé adoucit sa gourmandise gourmand, je l’ai trouvé plus équilibré.

J’en ai essayé d’autres, mais ayant du mal à m’en souvenir en détails, je ne préfère pas les citer pour le moment.

Pour terminer nous terminons avec un DG pour Homme. Visiblement assez peu répandu selon la vendeuse. Je n’aurai même pas pensé à l’essayer, mauvaise image de cette marque, un côté "bling-bling" etc... bref, les préjugés...

Dolce and gabbana pour homme : un aromatique, au départ je me dis non, pas possible, ce n’est pas du tout ce qui m’attire. Frais et classe, un colosse aux pieds d’argiles pourrait le porter. Une tête bergamote un peu acidulée, c’est vif, un cœur un peu plus épicé, comme si vous étaliez un peu de poivre sur un doux tapis de lavande. Un fond cèdre un tonka qui n’est pas pour me déplaire, j’aime beaucoup ces deux senteurs.

Conclusion : des préjugés de ma part, trop d’attentes par rapport à certaines familles. Je crois que j’aime être surpris, je fonctionne au coup de cœur, comme pour le vin au final. Domaine où je suis pourtant plus compétent. En sortant du magasin je suis à la fois dérouté et satisfait, j’ai hâte d’essayer l’échantillon de ce D&G qui lui ne m’a pas laissé de marbre. J’ai vraiment l’impression que les parfums fruités/sucrés (homme) deviennent légion dans la grande distribution, hors il y a quelques temps en arrière il me semble qu’ils étaient un peu plus rare.

ps : je mettrai les commentaires de chaque parfum sur leur fiche respective. J’ai répondu ici pour garder le fil de la conversation. J’espère ne pas froisser les modérateurs. Commentaire écrit rapidement, certainement pas exempt de fautes de grammaires ou autres.