Serge Lutens sur France Inter
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Bon, pour ma part j’ai vraiment un mal fou à écouter cette émission... Ma connexion ne doit pas être terrible. Mais là n’est pas mon propos. Je voulais réagir hier déjà, parce que moi je me pose la question de savoir si Serge Lutens n’est pas technicien simplement parce qu’il ne le veut pas ?
Vous l’avez dit Jeanne, le technicien est celui qui sait comment assembler correctement les molécules et qui est parfois aidé par la vision artistique d’un collaborteur comme c’est le cas entre Serge Lutens et Christopher Sheldrake. Pour ma part, cela me dérange un peu que l’on veuille séparer la composition (technique) et la vision artistique en 2 métiers distincts. Cela peut être le cas dans la réalité comme pas du tout ! Un bon technicien doit savoir créer sous la contrainte. Vous l’évoquiez avec les Exclusifs de Chanel Friedrich, et je pense que c’est de cela dont il s’agit. La contrainte pousse à s’adapter, et à faire sortir de soi des choses qui naturellement ne serait peut-être pas sorties, cela, je crois que Lutens le sait et que c’est pour cela qu’il tient à cette collaboration.
Pour moi, la part artistique dans les créations de Serge Lutens revient autant à M. Sheldrake, qu’à Serge Lutens, sans que cela diminue aucunement l’apport et l’importance de chacun. Mais je pense par exemple à Maurice Roucel, dont la maîtrise technique est indéniable et qui en parallèle, j’en suis convaincue a une sensibilité à la beauté et à l’art que l’on ne peut nier. Il a été capable de créer pour Guerlain sous la direction de Sylvaine Delacourte qui n’a pas été le nez d’Insolence même si elle en a dirigé la création ! Et on le retrouve aussi chez Kenzo, Fréderic Malle, Le Labo et Lutens en effet...
Pour prendre un dernier exemple, Olivia Giacobetti a longtemps créé pour L’Artisan Parfumeur et a aussi créé sa ligne IUNX (j’ai d’ailleurs cru mourir de plaisir en sentant Splash Forte), à qui viendrai l’idée de dire que c’est une simple technicienne ?