Guerlain fait revivre Coriolan
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 3 jours
Bonjour Blanche, Ne regrettez rien car je n’étais nullement froissée, et je me demande ce qui a(…)
il y a 3 jours
Oh pour que Guerlain revienne en arrière il faudrait que quelqu’un d’autre qu’LVMH soit aux(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Disons que Coriolan a été un flop commercial et que Derby s’était essoufflé doucement... Ils ne rencontreraient probablement pas le succès aujourd’hui. L’accord cuir de Derby est effectivement devenu assez rare, à l’heure où les parfums secs ont été remplacés par du sucré et du bois qui pique. Mais ce n’est pas nécessairement qu’une question de mode, parfois l’alchimie ne prend pas, tout simplement.
Après, est-ce que le fait de les rééditer justifie ces prix de folie, probablement pas ; la marge doit être confortable. Mais on veut renvoyer l’image que l’on achète de la rareté, de l’exclusif, et que tout cela a forcément un prix (même si les matières premières utilisées sont également utilisées dans d’autres parfums Guerlain, et sont donc probablement achetées en grande quantité à des prix maîtrisés). D’ailleurs l’argument de la rareté est plus ou moins battu en brèche par le lancement du site de vente en ligne Guerlain, rendant disponibles les exclusifs de manière plus "générale" (même s’il reste la barrière du prix, je vous l’accorde).
A l’inverse, la légère reformulation de La Petite Robe Noire lorsqu’elle a été lancée en mainstream, justifiait-elle cette chute de prix ?
Pour moi, cette réédition d’anciens parfums reste malgré tout une chance ; celle de permettre aux accros de ne pas être orphelins, quel qu’en soit le prix. Après tout, 180 euros, c’est seulement 18 paquets de cigarettes ! ;-)