Je suis pour ma part extrêmement déçu par le flacon que j’avais acheté l’année dernière, et qui vraisemblablement date de 2012, en eau de toilette. C’est la première fois que je regrette d’avoir acheté un Guerlain, clairement retouché à ce point ; en réalité mon contact avec Mitsouko a eu lieu en décembre de l’année dernière, ou j’ai travaillé trois jours d’affilée (mais vraiment, genre je ne dormais pas chez moi sur trois jours et deux nuits...), et un échantillon de Mitsouko m’a accompagné durant ce périple. C’était certainement un jus d’avant 2002 ou 2001. Envoûté par le côté automnal et lumineux, une tenue très honorable (mes deux ml m’ont servi sur les trois jours sans souci) je me suis jeté sur le premier flacon trouvé sur un stand Guerlain. Et je pouvais encore faire clairement la comparaison entre un échantillon (qui je pense a du être à la lumière, sur une table de salle de bain, puis dans mon sac, autant dire qu’on peut mieux conserver ;) ) et le jus absolument beuuuuuuuurk que j’ai acheté : de l’eau parfumée côté Paic Citron ou Paic Pêche, qui tient une demie minute, avec un-truc-qui-pique (genre pêche trop mûre-quasi moisie), et qui est fantomatique sur quelques heures (genre une odeur rance qui flotte et traîne dans l’appartement de belle-maman) ; je le fais en rapide mais mon désappoitement est aussi fort que lorsque j’ai acheté un Numéro 5 contrefait sur Ebay (innocent que j’étais), sauf que là.....
J’en suis arrivé au point de dénigrer toutes les nouvelles versions guerlinaises, car mon Shalimar EDP me fait la même impression entre la recharge 96 ml de ma mère là aussi pas top conservée datant du tournant du millénaire versus mon flacon actuel (qui là reproduit bien la fragrance, mais bon, sans la puissance féminine et classieuse que je lui trouve dans l’autre jus). Bon pour Shalimar c’est un moindre mal, mais vraiment pour Mitsouko, je ne vois pas ce qui pourrait me redonner confiance à le racheter (j’en suis au point de ne plus vouloir le porter après quatre cinq essais où j’essayais de me persuader que "mais oui, c’est bien le même" : ah ben non en fait...).
Donc je ne note pas car les versions anciennes ont du être très belles, et là, je n’aime pas du tout les versions contemporaines...