Boucheron met la Place Vendôme en flacon
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Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
il y a 4 jours
Bonjour, je vais commencer par dire un grandissime merci à cette page qui vient de m’apporter(…)
Jeu d’Hombre
Amande complète
Suave qui peut
@ Vol de Nuit
"Le parfum touche à la mémoire et à l’affectif"
Je trouve que c’est encore plus vrai que le ciblage dont vous parliez.
Je m’explique, et je me met à la place d’une personne lambda, non-perfumista (ce que j’étais il y’a encore très peu de temps)
Quand on s’approche de la personne parfumée, on perçoit son odeur, mais inconsciemment, car on s’en fout un peu. A la limite, on notera sur le moment "tiens tu sens bon" et puis voilà.
L’odeur reste cependant bien ancrée dans notre subconscient, mais comme on n’est pas perfumista, on met ce trésor d’information de côté.
Donc au final, on n’est pas séduit(e) par le parfum de la personne ; mais son parfum y a peut-être un contribué inconsciemment.
—
En revanche, là où le parfum joue un rôle prépondérant selon moi, c’est à l’avenir (et là on est dans la mémoire)
Lorsqu’on recroisera cette personne plus tard, ou qu’on n’est plus avec cette personne et qu’on ressent cette odeur sur quelqu’un d’autre ou dans un autre endroit, alors LA le parfum bondit de notre mémoire oubliée, pour venir titiller notre présent.
Que l’odeur soit fraîche, marine, boisée, orientale ou fleurie, ce n’est pas l’intensité du parfum qui compte, mais bien le fait qu’il aie déjà été en contact avec notre mémoire olfactive.
Pour ma part, en sentant pour la première fois Flower By Kenzo, je me suis aperçu que c’était le parfum d’une jeune fille que j’ai connu il y’a 9 ans. pendant 9 ans cette odeur était dans ma mémoire sans même que je le sache.
Un autre exemple, moins précis mais plus loufoque :
J’ai senti en 2005, dans un immeuble banal des collines de Jérusalem, les mêmes effluves que dans l’appartement d’amis de la famille, qui habitent dans un autre immeuble banal des collines de Nice.
Vous allez me dire, il s’agit du parfum "effluves d’immeuble banal" sorti en je ne sais quelle année ; mais non ! ce sont les 2 seules fois dans ma vie où j’ai senti cette odeur !
Pour citer, Jicky, vive l’odorat, mais aussi et surtout, vive la mémoire olfactive !!
:-)
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Peace.