Eau de Narcisse Bleu
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Bonjour à tous,
j’ai acheté le flacon de table d’ISM à la boutique, sombre et violette, véritable antre luciférien, cachée sous les arcades du Palais Royal. Les prêtresses mandragores du temple ont été adorables, quelque peu hautaines...mais si parisiennes en somme. Bref, bien. L’achat s’est fait après un test sur peau des mois auparavant (oui, je suis long à dégainer ma carte bancaire) et lors d’un passage éclair à Paris. J’avais lu les articles élogieux de Jicky et d’autres, et j’ai été conquis car je n’aime pas trop les Lutens en général lors qu’ils sont sur des notes fortes de fruits confits et d’épices. Ce qui me séduit chez ISM c’est l’évocation d’un distillat, l’idée d’une concentration exeptionnelle d’un extrait naturel au fond d’un ballon en verre du chimiste, la racine pilée, triturée, infusée, extraite aux solvants, épurée, et redéposée dans un flacon cloche, transparence sur transparence, rediluée pour être portable sur peau. Mes études initiales de chimiste en biologie végétale (je suis maintenant instit, tout le monde peut se tromper) peuvent expliquer mon admiration pour cette senteur, molécule d’iris offrte au commun des mortels. J’aime beaucoup, vous l’aurez compris.
Très cordialement
Eric