Eau de Narcisse Bleu
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
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Bonjour Blanche, Ne regrettez rien car je n’étais nullement froissée, et je me demande ce qui a(…)
il y a 16 heures
Oh pour que Guerlain revienne en arrière il faudrait que quelqu’un d’autre qu’LVMH soit aux(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Bonjour à tous,
j’ai acheté le flacon de table d’ISM à la boutique, sombre et violette, véritable antre luciférien, cachée sous les arcades du Palais Royal. Les prêtresses mandragores du temple ont été adorables, quelque peu hautaines...mais si parisiennes en somme. Bref, bien. L’achat s’est fait après un test sur peau des mois auparavant (oui, je suis long à dégainer ma carte bancaire) et lors d’un passage éclair à Paris. J’avais lu les articles élogieux de Jicky et d’autres, et j’ai été conquis car je n’aime pas trop les Lutens en général lors qu’ils sont sur des notes fortes de fruits confits et d’épices. Ce qui me séduit chez ISM c’est l’évocation d’un distillat, l’idée d’une concentration exeptionnelle d’un extrait naturel au fond d’un ballon en verre du chimiste, la racine pilée, triturée, infusée, extraite aux solvants, épurée, et redéposée dans un flacon cloche, transparence sur transparence, rediluée pour être portable sur peau. Mes études initiales de chimiste en biologie végétale (je suis maintenant instit, tout le monde peut se tromper) peuvent expliquer mon admiration pour cette senteur, molécule d’iris offrte au commun des mortels. J’aime beaucoup, vous l’aurez compris.
Très cordialement
Eric