Auparfum

Dior Addict Iconic

10 août 2012, 11:28, par Opium

Bonjour à toutes et à tous.
 
Jeanne, je vous ai déjà dit que j’adorais vous lire quand vous êtiez cinglante et drôle en même temps ?
Pour résumer ma jubilation et mon état d’esprit à lire cet article très critique : MOUAHAHAHAHAHAHHAHAHHAHHAHHHAHAHHAHAHAHAHAH ! !
 
Bon, une fois la partie de rigolade terminée, après que j’ai bien ri, j’ai relu une seconde fois l’article. Le problème est que, quand bien même je voudrais mettre mon cynisme de côté, je crains que vous ne soyiez pas très loin de la vérité...
 
Je cite : "l’original ferait presque figure de grand chef-d’œuvre classique de la parfumerie ayant marqué son époque". Alors, c’est un peu un chef d’oeuvre dans son genre. Enfin, si on veut et si on considère certaines oeuvres contemporaines racoleuses et faciles comme de l’art (Art ?).
Il a, dans mon souvenir, marqué un tout petit peu les esprits du début des années 2000. On ne pouvait pas vraiment le rater ce Dior Addict (Eau de Parfum / L’Original / 1 / Le Premier... ? Même dans ses noms de flankers en 250 cractères, plus longs qu’un tweet, Dior a besoin de copier Chanel ; le prix à l’achat doit être proportionnel à la longueur de l’intitulé je suppose). Il sentait tellement... euh... "fort". Ce terme ne veut souvent rien dire. Mais, je ne vois pas quoi utiliser d’autre comme terme dans ce cas. Et, il était original, très "signé" comme on dit dans le jargon (reconnaissable, facilement identifiable quoi...).
Je ne vais pas relancer le débat animé que l’on peut lire à propos de Dior Addict, et d’un certain type de clientèle, "pas très distinguée" dirais-je, qui se faisait remarquer et qui portait ce parfum d’une manière pour le moins "voyante". Au même titre par ailleurs que pour Angel et, probablement, Poison et Opium en d’autres temps. Vous savez, ce type de porteuses que l’on ne peut pas vraiment rater... Qui prennent des douches nucléaires dans les nociphorarionnauds en appliquant la règle : "Moins de 15 pshitts, c’est pas drôle", s’inondant de Lady Bling-Bling et autres délicatesses olfactives dont il n’est pas vraiment nécessaire de s’asperger tant ils sont puissants. Le souci de cela, outre le fait qu’à observer cela peut être drôle (mais, de loin pour ne pas mourir asphyxié), c’est qu’elles font oublier les nombreuses porteuses plus discrètes qui étaient et sont fans de ces parfums, mais, que l’on remarque moins car elles ne cherchent, justement, pas à se faire remarquer bien qu’elles portent un parfum "de caractère affirmé".
Bref. Addict issu de la période "porno chOc" (pas si "chic" il faut bien l’avouer) de Dior du début de millénaire passé correspondait bien à la nouvelle image de cette marque qui était en quête de plus de notoriété et d’augmentation, donc, de ses ventes. Opération réussie ! Au détriment de la clientèle historique probablement, mais, c’est une autre histioire.
Je précise tout cela pour en arriver à ce qui suit : Malgré tout ce côté "tape à l’oeil" à la limite du "un peu vulgaire" (revendiqué même dans les pubs de l’époque), j’ai beaucoup aimé Dior Addict et l’ai même porté quelques fois en le piquant à un copain (j’ai bien écrit "copain" et non "copine", mais, les années 2000 débutantes étaient bien plus animées qu’actuellement...). Ce parfum a, malgré ses défauts de racolage, "de la gueule". Il impose/sait son territoire... Il était assez drôle de le porter (en mode un peu "cagole" too much en soirée). Et, je trouve qu’il sent, bien que très fort, surtout, plutôt assez bon aussi (bon, j’adore la vanille, ceci explique cela). Mais, c’est vrai qu’on pouvait difficilement passer à côté de quelqu’un portant ce parfum tant il est/était puissant.
... Sûrement trop aujourd’hui ou tous les parfums sont délavés - rincés - essorés. Donc, le flanker/quer (entendre par là "flanquer" au sens du verbe et nom du substantif) de deux soeurettes plus "politically correctes" et plus dans l’ère du temps (aaaah, cette tendance fruits rouges sucrés, puis rincés, re-sucrés, re-re-rincés, re-re-re-sucrés) est logique. Un peu navrante. Mais, commercialement, à l’ère du flanker qui est programmé 4 mois après la sortie d’une première version dite "originale", rien de réellement étonnant.
 
Qu’en est-il des nouveaux au fait ?
Ah, bah, contrairement au premier du nom, je ne les ai pas retenus. Sentis - oubliés. Deux ans après "Moche d’Opium", voici donc les "Moche Addict" ou, plus précisément, les "Bof Addict". On reprend l’intitulé, on vide de toute la substance, on crée un pub qui fait lien et, hop - hop - hop, on passe à la caisse à moindres coûts.
Dior Addict EdP qu’on l’aime ou non, ne pouvait être oublié. Deux ou trois sniffs et, avec son originalité et sa puissance, on le retient (ou retenait si la formule originale a été trop délavée elle aussi). Là, senti - oublié. Next !
 
A bientôt pour d’autres péripéties parfumées.
Opium
Ps : Ca a au moins le mérite de m’avoir bien fait "LOLiLOLer" tout ça comme dit Jicky. Mais, ça ne lui épargne pas la triste note de 0/4. Pour la méthode. Et pour être parvenu à créer des trucs si vite oubliables après un truc si peu oubliable à l’origine.
#syndromeMoched’O

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