Les parfums de bas étages
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
C’est le problème des parfums Bogart : on est parfois quasi obligé de les acheter en aveugle. J’ai acquis "Bogart" et "City Tower" après avoir pu les essayer. En revanche, j’ai commandé "Arabian Nights", "Pour Homme", "One man Show" sans les avoir essayer. Sans vouloir prendre partie dans un débat passionné ayant eu lieu sur un autre sujet, acheter un Bijan 6 € ça limite la casse, alors que 20 € pour un Bogart, même si l’excellence du rapport qualité/prix est certaine, si l’on n’aime pas, 20 €, ce n’est pas une paille. Concernant Arabian Nights, il faut dépasser le flacon et le descriptif qui surfent sur la vague bling-bling, et rentrer directement dans le jus. Un jus puissant, qui porte bien son nom, à la fois nocturne et solaire, je dirais aigre-doux, épicé et très légèrement sucré, chaud, j’oserais presque dire un "Kokorico" plus équilibré (il lui ressemble assez...mais est sorti bien avant la fragrance de JPG).