Vitriol d’œillet
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 4 jours
« 1000 » c’était du vrai haut de gamme ; l’antithèse de la vulgarité. On a perdu Jean Kerléo ou une(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Bonsoir à toutes et à tous, et bienvenue Sleep2dream.
Jeanne et Jicky (honneur aux dames), vous avez eu une excellente idée de croiser vos points de vue. Il ne nous reste plus qu’à tenter de rester cohérent(s) en croisant les commentaires.
Jicky, je rejoins totalement Jle (que je remercie au passage pour son compliment... Jle, toi aussi, c’est un réel plaisir de te lire : tu es toujours précis, concis, direct, technique, totalement à propos, mais, j’y reviendrai ailleurs...).
Jicky, donc, je rejoins totalement Jle : Et si ta rédaction était meilleure que ce parfum que, pourtant, j’apprécie ? Ton style est toujours transversal, mais moins décalé, moins tapageur, plus à propos, et toujours aussi pertinent et juste. Ta métaphore de la trajectoire de la balle pour nous décrire l’évolution de ce parfum est excellente et très compréhensible. J’ai été épaté par ton texte (pourtant, difficile de l’étre encore puisque nous savons déjà à quel point tu es talentueux) ! B-r-a-v-o !
Trêve de compliments, passons au parfum... ^^
Nous avons deux manières d’appréhender les parfums de Serge Lutens : au premier ou au second degré. Depuis quelque temps, le contenu du flacon n’a que peu à voir avec le contenu des textes qui accompagnent sa sortie. L’humour de monsieur Lutens semble devenir sans bornes, un énième degré est nécessaire pour appréhender ses lancements sans grincements de dents. Au départ, lors des découvertes de sorties récentes, pour être franc, la différence entre discours et fragrance surprend souvent et énerve. Puis, parfois, ensuite, cela tire un sourire de satisfaction.
De vitriol, il n’y a point eu sur ma peau pour cette violette poudrée et un peu poivrée. Durant deux heures j’ai été désappointé par l’incohérence entre les mots, le nom, et le jus. Puis, je me suis laissé séduire par ce parfum de dandy, qui pourrait être porté à la boutonnière.
Le sillage n’est pas spectaculaire. Mais, la tenue et l’évolution sont tout à fait correctes. Au bout d’une heure ou deux, le parfum semble déjà disparaître, créant confusion et énervement. Puis, au bout d’une heure, poivre, poudré de la violette et note légère de peau reprennent vie, et ce, durant des heures. Lors du test que j’ai effectué, ces odeurs ont même résisté à la douche, il en restait des traces, fugaces, soit, mais existantes.
Ce n’est probablement pas le meilleur parfum de la gamme de Serge Lutens. Mais peut-on chaque année se surpasser ? Cela semble difficile, même si c’est bien le désir de chacun.
Cette violette poudrée à peine vitriolée (ces termes sont-ils compatibles ?) m’a séduit après quelques heures davantage que je l’aurais imaginé. Mais, pour cela, il faut oublier le fantôme ressuscité d’un Air du Temps dont il n’est finalement pas question ici.
Jicky, ce serait bien au moins 4 étoiles pour ta rédaction, et ce sera 3 étoiles pour ce parfum. Car, il me semble réussit. Je lui ôte une étoile, malgré tout, pour la pointe de vitriol que l’on peut ressentir face à ce vitriol qui n’en est pas un ! ;-)
Belles découvertes parfumées à tou(te)s !
A bientôt,
Opium