Maurice Roucel : « La création est un partage »
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 2 jours
Bien belle critique d’Olivier R. P. David et vibrant hommage rendu au " Prete Rosso". À sa(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Résultat des longues heures passées pour dénicher la forêt ultime, d’après vos conseils, amis perfumistas.
Plusieurs parfums boisés contiennent une note encens que j’appréhende un peu pour Beau-Papa : L’Hêtre rêvé, Wonderwood, Sequoia, L’Eau 3. Je crains aussi le design ché-bran des flacons chez CDG, et leur esthétique générale un peu destroy. Chez SL, Chypre Rouge est polarisant, adoré par les uns, décrié par d’autres, ce qui peut constituer un risque quand il s’agit d’un cadeau. D’autres parfums mêlent les épices aux bois (Rocabar, Yatagan), ce qui n’est pas non plus idéal dans le cas présent, où je tente de trouver une carte postale forestière non orientalisante.
Le parfum idéal semblerait bien être Fille en aiguille, mais son titre ne va pas. Restent donc les vétivers, mais je préfèrerais voir les arbres et mousses au premier plan. Tout cela reste un peu théorique, je le reconnais, car je ne m’appuie que sur des lectures et non sur des essais personnels.
Néanmoins, après tout cela, il semble que les deux finalistes soient Chêne et Méchant Loup. Là encore, Méchant Loup semble assez idéal pour sa fragrance, mais souffre peut-être, pour un cadeau, d’un nom quelque peu critique : "méchant", curieuse manière d’exprimer son affection. Face à cela, Chêne a de sérieux atouts : superbe flacon de table, belle couleur, un titre on ne peut plus BCBG, version gentleman farmer, et une référence au rhum qui peut être appréciable. Seul bémol : de nouveau, les forums annoncent une note d’encens que je crains un peu hors-sujet pour quelqu’un qui est très étranger aux passions ecclésiales. La question qui se pose donc est : cette note est-elle très présente, évoque-t-elle l’église, ou bien est-ce plutôt un encens résineux, somme toute naturel dans un tableau général boisé ? Merci d’avance de vos bons avis, et pardon si je vous ennuie avec mon scénario "gendre parfait" !