Maurice Roucel : « La création est un partage »
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 5 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
il y a 20 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Là en fait j’ai l’impression que ce sont 2 visions du parfums qui s’opposent :
La vision pragmatique, qui considère qu’un parfum est avant tout un produit de beauté, destiné à l’usage de son utilisateur, et donc nécessairement répondre à des critères de tenue et de sillage ; Et la vision créative, qui s’intéresse d’avantage à l’odeur qu’au parfum, et considère le parfum comme un acte artistique total et sans compromis.
Personnellement, étant le genre de personne à acheter un parfum importable mais dont l’odeur me scotche, juste pour le plaisir de sentir une oeuvre d’art, je rejoindrais plutôt l’avis de Jicky. Les arguments pragmatiques du genre "est-ce que ça sent bon ?", "est-ce que ça m’irait ?", ou même "est-ce que j’aime vraiment cette odeur ?" entrent finalement peu en compte dans mes jugements.
Ellena, c’est de l’art éphémère. Un parti pris sur le minimalisme. Peu importe la tenue, le sillage ou le plaisir de le porter toute la journée. Ce qui compte c’est le produit en lui même, ce qu’il nous raconte, et pas ce qu’on voudrait qu’il soit sur nous. Sinon c’est comme juger une toile de maitre par le seul critère du "est-ce que ça irait bien dans mon salon ?".
Mais c’est ma vision des choses, pas mieux ni pire que la votre, et je comprends bien que l’on puisse avoir des exigences et des attentes totalement différentes.