Jeux de Peau
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 20 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je ne suis pas totalement d’accord. Parce que perso, je me reconnais dedans avec Dzongkha. Tout comme certains doivent se reconnaitre avec Dans Tes Bras.
Des fois, il y a des parfums où on sent qu’on passe à côté de quelque chose ! Avec Dzongkha, je n’arrive à rien, tout se brouille, rien ne se démarque, tout se perd. Et quand je vois la limpidité des avsi des autres, je me dis qu’obligatoirement, il y a quelque chose.
Mon pavé du jour à moi, je pense qu’il est tout aussi important : on dit que l’odorat c’est subjectif et tout, mais en vrai, je ne pense pas. Un autre internaute l’a dit tout à l’heure (je ne sais plus qui, désolé), mais pourquoi dès qu’on s’interesse au parfum, on dénie les autres jus ?
Je pense qu’en fait, on est plus capable d’apprécier le travail réalisé derrière. Pourquoi une pétasse va fuir devant une mouillette de La Treizième Heure, et jubiler comme une malade face au testeur de Lady Million ? Pourquoi ????
Une question de culture, de mentalité ? Pas que. Je dirais une approche de l’art. Pourquoi ce Jeux de Peau fait parler ? Déjà, parce qu’on a quand même l’instinct de reconnaitre que derrière le travail de Serge Lutens, il n’y a pas que du commercial, mais une approche artistique et personnelle. Quoi qu’on en dise, je pense que l’honneteté est traduite dans les flacons. Alors que l’on soit d’accord ou pas avec ce que le carton presse raconte, peu importe, la réaction du perfumista se suffit à elle-même : l’envie de sentir.
Là où on sent qu’un Belle d’Opium a vu son fond partir dans le salaire du chorégraphe de la publicité, on a beau dire, je pense que l’art de la parfumerie se détache en plusieurs branches... Et le mainstream de bas niveau est peût être celui qui marche le plus, je retiens cependant certaines prises de risques dans le mainstream. Ma pensée va pour Minuit à Paris, qui bizarrement, ne nous a jamais assomé de publicités, et de lingots de pacotille...
Vive l’odorat !