Coco
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Eh bien voilà : après moultes hésitations, j’ai opté pour Coco comme cadeau de Noël (j’étais tiraillée entre Coco, Habanita, Insolence - qui attendra le printemps et mon anniversaire - et Diva). Je l’ai abordé de manière beaucoup plus sereine, il ne m’impressionne plus comme il y a quelques années (le privilège de la maturité ^^), et même s’il n’est toujours pas pour moi - question de style et de personnalité - j’ai vraiment l’impression de porter un chef d’oeuvre, ni plus ni moins. Et dire que j’ai remporté un succès fou avec Belle d’Opium ! Il n’y a pas photo : pour moi, la femme "toute en ambivalence, insaisissable et obsédante, puissante et troublante", et la féminité "poussée jusqu’à l’indécence" ce n’est pas BDO, c’est Coco ! Il me fait me sentir plus mûre, m’aide à m’imposer quand il le faut, c’est purement subjectif mais telle est la magie des grands parfums.
En revanche, si j’aime porter des parfums chics de manière décalée, je respecte bien trop Coco pour lui faire l’affront du jean et des Doc Marten’s ; décidément non, ça ne le fait pas ! Je le garde pour quand je joue les "dames en noir", c’est là qu’il prend tout son sens ^^