L’Instant Magic
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Un parfum aux notes effectivement cotonneuses et poudreuses, avec un petit côté propre et cosmétique, qui me fait penser pour cela à l’odeur du déodorant pour femme Nivea ou à un FlowerbyKenzo du pauvre…
Les notes fruitées me rappellent, elles, Alchimie de Rochas, toutefois plus en retrait et moins ouvertement juteuses et sucrées, du moins dans mon souvenir, comme cela fait un moment que je ne l’ai pas senti (d’ailleurs, est-il encore officiellement produit par Rochas ?).
Au final, je trouve cette semi-nouveauté pas très inspirée, car sans véritable personnalité, presque transparente. Sans doute cela fonctionnerait-il mieux s’il s’agissait de quelque chose qui n’a pas forcément vocation à être respiré ou remarqué, à la manière d’un parfum d’intérieur ou mieux… d’un déodorant !
On est bien loin de la gourmandise abstraite du Guerlain auquel il emprunte son flacon, le superbe L’instant, ou même de l’accord violette/iris, mi-vintage, mi-moderne (grâce à la framboise) du joliment tapageur Insolence.
L’instant magic a au moins ceci de positif qu’il permet de réaliser combien Maurice Roucel a fait un excellent travail sur les deux fragrances citées ci-dessus !
Quant à la communication publicitaire, si le visuel presse est plutôt réussi, même si pas bien original, le spot TV fait étrangement bas de gamme, voire ringard, ce que j’imputerais personnellement au choix de la musique, monocorde et banale, à l’image de ce que sent L’instant magic ceci dit… Sans parler du mannequin, une blonde inexpressive et fade au possible, ayant sans doute échoué au casting d’une pub pour J’adore…
Là encore, on est loin de ce qui a été fait pour L’instant et Insolence, qui bénéficient chacun d’un très bon spot, dans des genres radicalement opposés, mais en tout point maîtrisé.
Quoiqu’il en soit, pour le prochain grand lancement féminin de la marque, j’exige bien évidemment le retour de Maurice Roucel derrière l’orgue à parfums ! ;-)