Scénario catastrophe
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
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Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Puisqu’il n’en faut que 10 et que c’est la fin du monde...je privilégierais ceux qui ont marqué mon passage sur cette bonne vieille terre :
1. Azzaro pour homme mon premier parfum à l’âge de 15 ans.
(dans les années 90, il était très à la mode et ne faisait pas du tout parfum à papa, pas sur mois en tous cas)
2.Kenzo air (l’original, pas le reformulé). Incroyablement élégant, et en plus j’aime le vétiver.
3.Happy for men (Clinique), un vrai parfum d’été, très frais.
4. M7 (Yves St Laurent), tellement sensuel que ma femme me l’emprunte régulièrement...
5. Essenza di Zegna, un boisé sec avec une note de cardamome, original.
6. Eau de gingembre (Roger et Gallet), ça me rappelle l’odeur d’un bébé fraichement sorti du bain, exquis.
7. Eau d’orange verte (Hermès), parce que j’adore les agrumes.
8. Tumulte (Christian Lacroix), une eau de toilette dont j’ai dilapidé trop vite le contenu tellement il m’a enivré. Dommage qu’il ai disparu bien avant l’apocalypse...
9. Fahrenheit (Dior), parce qu’il sent excessivement bon tout simplement.
10. Cèdre (Serge Lutens), mon premier Lutens et parce qu’il m’évoque l’Orient et le voyage, mon parfum fétiche !